Écrit par Shamar Blunt pour BarbadosToday.
Le renforcement des liaisons de transport entre la région des Caraïbes et le continent africain doit rester un objectif prioritaire pour tous les gouvernements régionaux si l’on veut que la croissance du commerce et du tourisme soit pleinement réalisée.
C’est le message fort délivré par le Premier ministre Mia Mottley lors de la signature des accords entre le gouvernement, Afreximbank, et Kensington Oval Management Inc (KOMI), à Ilaro Court, samedi.
Mme Mottley, qui s’exprimait après la signature d’un prêt de 25 millions de dollars (50 millions de BDS$) avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour moderniser et entretenir l’emblématique Kensington Oval, a déclaré que le renforcement et l’expansion des liens avec le continent africain seront essentiels pour améliorer la croissance économique de la région.
“L’Afrique dispose d’un dividende démographique dont le monde aura besoin pour soutenir l’activité économique, mais aussi pour poursuivre les bénéfices de cette activité économique en vue de la réalisation des objectifs de développement durable au XXIe siècle. Nous pensons que les Caraïbes sont dans une position unique pour travailler avec l’Afrique, et pour que l’Afrique considère les Caraïbes comme sa plaque tournante dans les Amériques, et [pour que nous] soyons également en relation avec l’Afrique non seulement en termes d’investissement, mais surtout en termes d’appartenance, de commerce [et] de mouvement des personnes”, a-t-elle expliqué.
Elle a indiqué que les liens entre les deux zones économiques devaient être renforcés afin de réduire la dépendance à l’égard des régions du nord.
“Nous pensons que l’Afrique et les États du Golfe, qui ont la plus faible pénétration du tourisme de croisière au niveau mondial, ont un marché qui va se développer en raison du dividende démographique. Le problème, c’est qu’il est très difficile dans ce monde d’obtenir des visas de transit pour les Africains afin qu’ils puissent passer par le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, les États-Unis et le Canada.
“À moins de créer un lien direct entre les deux, nous limitons le volume de passagers que nous pouvons légitimement obtenir pour les croisières et le tourisme de longue durée. (SB)