Le CETA, ça veut dire l’Accord économique et commercial global. C’est un accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Canada. Il a pour bjectif de réduire les obstacles commerciaux et accroître la coopération économique entre l’UE et le Canada. Signé en 2016, la plupart de ses dispositions sont appliquées à titre provisoire depuis 2017 (ce qui signifie qu’elles sont mises en œuvre sans ratification complète par tous les États membres de l’UE)..
Le CETA réduit les droits de douane (taxes sur les importations) entre l’UE et le Canada, simplifie les procédures douanières et ouvre les marchés publics aux entreprises de l’autre partie.
Le CETA a été salué pour avoir stimulé le commerce, mais aussi critiqué pour un possible affaiblissement des normes environnementales et de sécurité alimentaire, et pour le fait de donner aux entreprises trop de pouvoir par le biais d’un mécanisme spécial de règlement des différends.La ratification complète est toujours en cours. Les communistes ont réussi à faire rejeter la ratification du Ceta, à l’aide du vote de la droite, en l’inscrivant dans leur niche au Sénat. La la procédure veut que celui-ci revienne désormais à l’Assemblée pour un nouveau scrutin. Alors que l’exécutif refuse toujours de l’inscrire à l’agenda, on s’attend à la même riposte de la gauche : le mettre dans leur niche, prévue le 30 mai, soit dix jours avant les européennes. Les LR avaient déjà majoritairement voté contre en 2019, la gauche est unie pour dénoncer les traités de libre-échange, et le RN en a fait sa tête de turc sur l’agriculture. Il faudra que la majorité relative présidentielle se surpasse, ce dont on peut douter, certains membres devant s’opposer à la ratification. D’ici fin mai, la stratégie de l’exécutif devrait donc consister à argumenter Aussi ke ministre du Commerce extérieur Franck Riester aa entrepris de fustiger fustiger «des stratégies politiciennes» et défendre un accord qui permet de «mieux exporter».