Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Le vice-chancelier et directeur du campus mondial de l’UWI s’adresse aux enseignants dominicains et aborde l’évolution du domaine de l’éducation

    mai 18, 2025

    Dominique – Le président de l’UWP, Lennox Linton, souligne le renouveau spirituel et l’unité lors d’une retraite du parti « réussie »

    mai 18, 2025

    Bahamas- Le tout compris au meilleur rapport qualité-prix de Nassau est doté de 300 mètres de plage parfaite

    mai 18, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Rencontre avec Paule-Elise AGLAE … une cheffe d’entreprise reconnue ! (publié le 12/11/2020)
    Actualité

    Rencontre avec Paule-Elise AGLAE … une cheffe d’entreprise reconnue ! (publié le 12/11/2020)

    novembre 13, 2020Mise à journovembre 13, 2020Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    Cette belle jeune femme d’origine martiniquaise a reçu le titre de Meilleure femme d’affaires noire de France en 2005.Paule-Elise Aglaé a d’abord été assistante de direction bilingue puis, comme c’est une femme qui sait ce qu’elle veut, elle décide de créer sa propre société de recouvrement qui prend le nom de Bureau Recouvrement et Gestion. Elle fonde une société d’abord en Guadeloupe en 1999, puis en Martinique en 2005 et enfin en Guyane en 2013. Notre île a besoin de modèles : en voilà un qui se confie à Antilla et nous explique pourquoi elle veut aller toujours plus loin.


    Quel est le rôle de votre société BRG ? Qui sont vos clients exactement ?

    Le rôle des sociétés BRG consiste à assainir le compte de ses clients en effectuant le recouvrement des créances qui leur sont dues.

    Ainsi, nous effectuons le recouvrement amiable (relances téléphoniques, courriers, déplacements par agents de terrain) mais aussi judiciaire par des injonctions de payer, assignation en référé ou au fond, des procédures de chèques.

    Nous sommes dotés d’un logiciel informatique très performant permettant de nombreuses fonctionnalités telles que la consultation à distance, l’exportation et également l’importation de fichiers, le paiement à distance, l’établissement de statistiques, etc…

    En Angleterre, il y a quinze ans, vous avez été reconnue comme Meilleure femme d’affaires noire. Racontez-nous cette soirée qui a dû représenter un moment inoubliable.

    Il y a d’abord eu une première sélection à Paris. J’avais déjà été nominée pour les deux prix, Prix Europe et Prix France. La seconde fois, nous avons dû nous rendre à Londres, en délégation. Plusieurs femmes noires d’Amérique et issues d’autres pays anglophones, étaient présentes.

    Cela a été très important pour moi, dans la mesure où cela a généré de nombreuses retombées. En effet, ce Prix m’a ouvert des portes, notamment en Guadeloupe où j’avais déjà mon entreprise depuis quelques années déjà. C’est d’ailleurs cette entreprise de BRG Antilles qui m’a permis d’avoir ce Prix en Martinique où j’étais en pleine création en octobre 2005.Cela a déclenché une grande notoriété puisque j’étais reconnue comme LA référence dans le domaine aux Antilles. J’ai pu signer de gros contrats en peu de temps avec les institutions des deux départements et cela m’a apporté une reconnaissance dans le monde économique, surtout en Guadeloupe où j’étais basée.

    Vous avez parcouru le monde, que ce soit dans le cadre professionnel ou lors de vos moments de loisir ; qu’est-ce qui vous pousse à voyager autant ?

    Les voyages représentent vraiment une véritable passion, pour moi ! Comme on dit « Les voyages forment la jeunesse » mais permettent une ouverture d’esprit, puisque l’on découvre l’autre, on apprend à connaître d’autres cultures, d’autres us et coutumes. Voyager permet d’avoir une vision globale du Monde et de côtoyer des sphères vraiment différentes.

    Vous avez vécu vingt ans en Guadeloupe, puis, vous avez décidé de rentrer dans votre île natale. Pourquoi avez-vous pris cette décision ?

    Cette décision a été mûrement réfléchie ; cela m’a pris durant environ cinq ans. J’ai en effet préparé mon retour en Martinique car vendre une entreprise n’est pas chose facile. Cela prend des années et il y a de nombreux paramètres à aborder lors d’une vente. J’étais la seule actionnaire sur mes trois structures et c’était lourd à gérer sur plusieurs îles et continents différents. C’était d’autant plus vrai que j’ai également développé des activités immobilières entre temps. Pour mener tout cela de front, ce n’était pas évident, surtout que ma structure de Martinique avait pris du galon. J’ai souhaité réduire mes activités, m’occuper davantage de moi et me rapprocher de ma famille.

    Quelle(s) qualité(s) doit posséder une femme pour réussir dans le domaine de l’entreprenariat ?

    Il faut de la détermination, de la rigueur, du professionnalisme. Il faut savoir ce que l’on veut, ne pas perdre ses objectifs de vue, et être bon voire le meilleur dans ce que l’on entreprend.

    Pour être chef d’entreprise, il faut être polyvalent, maîtriser toutes les facettes de l’entreprenariat, c’est-à-dire maîtriser le cœur de son métier, la gestion de l’entreprise et celle du personnel. Quand tout cela n’est pas possible, il ne faut pas hésiter à s’entourer, si on a des lacunes dans certains domaines.

    En 2018, vous avez vendu votre structure de Guadeloupe. Expliquez-nous…

    Il y a deux ans, j’ai vendu ma structure de Guadeloupe avec tout le personnel qui y était, avec le logo, le nom. C’est vrai que ce n’est pas dans nos moeurs aux Antilles de vendre une structure, surtout quand elle fonctionne bien ! C’est une femme qui a repris l’affaire. Vendre mon entreprise en Guadeloupe BRG Antilles et rentrer en Martinique faisait partie d’un véritable choix de vie, une suite logique même si j’avais une excellente assise. Celle-ci était bien intégrée mais il faut savoir faire des choix à un moment donné.

    Avec l’arrivée du virus covid-19, de nombreux chefs d’entreprise connaissent d’énormes difficultés à sortir la tête de l’eau. Et vous, quelle est votre situation ?

    Tout d’abord, nous n’avons jamais vraiment arrêté de travailler. J’ai la chance d’avoir un personnel motivé et compétent qui a souhaité travailler durant le confinement. Il est effectivement essentiel de ne pas arrêter complètement car cela revient à signer un arrêt de mort pour l’entreprise, en ne travaillant pas du tout ! Nous avons eu une baisse que nous maîtrisons jusque là. Nous avons réduit notre effectif et je peux dire que j’ai une bonne équipe investie qui permet de se maintenir et de contrôler la situation.

    Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune qui voudrait se lancer dans le fait d’être chef d’entreprise ?

    Rien n’est jamais acquis. Il faut toujours prendre du recul, pour voir ce que l’on peut améliorer. Il s’agit en effet d’améliorer ses performances, le cadre de vie et toujours se remettre en question. Il faut toujours voir plus haut, plus loin ! Il faut persévérer et ne pas perdre ses objectifs de vue. Il faut croire en soi, croire en son produit, aller au bout de ses projets. Si cela est possible, il faut être accompagné(e), car c’est bien d’avoir quelqu’un qui a un autre regard expert.

    Dans un deuxième temps, je pourrais dire que si ce jeune peut se lancer, il ne doit pas hésiter, car cela procure une certaine liberté ! Etre chef d’entreprise permet de pouvoir organiser sa vie professionnelle sans avoir de comptes à rendre. Bien sûr, il y a des moments difficiles parce qu’un chef d’entreprise ne dort jamais. Mais personnellement, j’ai eu énormément deplaisir à faire ce que j’ai fait. J’ai rencontré beaucoup de monde, je me suis épanouie.

    Pensez-vous qu’en 2020, une femme aussi ambitieuse que vous éprouve des difficultés à jongler entre vie professionnelle et vie personnelle ?

    Aujourd’hui, non car je peux dire que j’ai atteint une certaine sérénité ! Au niveau professionnel, j’ai bien travaillé pour cela et maintenant, je peux prendre du temps pour moi, m’organiser. Je me suis bien entourée, cela c’est très important. Il faut faire les bons choix, parce qu’au bout d’un moment, quand on a déjà une entreprise et même plusieurs entreprises durant une vingtaine d’années, il faut savoir que l’on n’est pas indispensable. Il faut savoir déléguer, s’entourer, et je le répète, de personnes compétentes qui peuvent vous seconder. En tout cas, moi, j’ai réussi à le faire. Il est primordial de prendre du temps pour soi. Tout est une question d’organisation !

    Y a-t-il quelque chose que vous n’ayez pas encore réalisé ? Si oui, de quoi s’agit-il ?

    Au niveau professionnel, j’ai fait tout ce que je devais faire. Maintenant, j’accompagne des jeunes qui ont besoin de soutien pour créer leur entreprise et il y a de belles perspectives en cours. Celles-ci vont se décanter d’ici peu. D’autre part, j’accompagne des jeunes dansl’entreprenariat, je les aide à se projeter en tant que chef d’entreprise, je les motive ! C’est d’ailleurs ce que nous faisons, au sein de l’Association 100000 entrepreneurs. Celle-ci est à l’échelle nationale, est représentée également aux Antilles. J’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice dans ce que je maîtrise, l’entreprenariat. Il y a d’autres projets en cours, dont je préfère ne pas parler pour l’instant.

    Sonia JEAN-BAPTISTE-EDOUARD

    Articles similaires

    recouvrement
    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent COVID-19 : COMMENT TRAITER LES SALARIÉS « CAS CONTACT » ?
    Article suivant  Jean-Philippe Nilor : « Les martiniquais me connaissent : je ne vais pas ‘lâcher l’affaire’ » (publié le 9/11/2020)

    ARTICLES SEMBLABLES

    KRÉYOLOMAJ BA MANO

    mai 18, 2025

    CHU DE LA MARTINIQUE. Une certification qui donne confiance et envie d’avancer

    mai 17, 2025

    ALERTE. Sargasses : un comité d’experts alerte sur une crise sanitaire durable

    mai 17, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Le vice-chancelier et directeur du campus mondial de l’UWI s’adresse aux enseignants dominicains et aborde l’évolution du domaine de l’éducation

    Caraïbe mai 18, 2025

    Dominica News Online – Français Le Dr Francis O. Severin, vice-chancelier et directeur de…

    Dominique – Le président de l’UWP, Lennox Linton, souligne le renouveau spirituel et l’unité lors d’une retraite du parti « réussie »

    mai 18, 2025

    Bahamas- Le tout compris au meilleur rapport qualité-prix de Nassau est doté de 300 mètres de plage parfaite

    mai 18, 2025

    L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a déclaré que trois pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ont éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis.

    mai 18, 2025
    ANTILLA MAI 2025. abonnez-vous !
    VOUS AVEZ DIT SANTÉ ?!
    De l’idée à l’action, avec vous au quotidien
    EVADEZ-VOUS …ENVOLEZ-VOUS !

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Publiez vos annonces Légales
    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.