Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe, et Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, saluent la décision de la Commission européenne d’autoriser l’octroi d’aides publiques pour renouveler les flottes de pêche à La Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, et l’ouverture d’un régime ad hoc pour la Guyane. Cette décision, très attendue localement, permettra de moderniser et renouveler des flottes composées de 6 navires à La Réunion, 22 navires en Martinique, 23 navires en Guadeloupe, et 25 navires en Guyane.
Cette avancée majeure est le fruit de plusieurs années de négociations entre les autorités françaises et la Commission européenne. En février 2022, la Commission avait déjà validé 5 régimes d’aide pour les collectivités d’Outre-mer, mais le Gouvernement français a poursuivi ses efforts pour élargir l’ouverture des aides publiques et ouvrir les premiers guichets d’aides sur ces territoires.
La révision des critères d’octroi des aides, associée aux aides de minimis obtenues en novembre dernier, permettra une ouverture des aides pour l’ensemble des territoires ultramarins, y compris Mayotte. Les ministres se félicitent de la reconnaissance des spécificités de la pêche ultramarine, qui représente une promesse d’avenir pour la pérennité du secteur, l’attractivité des métiers pour la jeunesse ultra-marine et la préservation de la ressource.