L’IEDOM vient de publier ses Notes Express» de juillet 2011. Ce Panorama est détaillé dans l’Hebdo Antilla 1468, nous dessine les réalités économiques de la Martinique. Aujourd’hui, juste la liste des principaux indicateurs économiques, assortie du commentaire suivant:
L’économie de la Martinique a bénéficié d’une croissance soutenue entre 1996 et 2006 (+3,1 % en moyenne par an en volume) tirée par la consommation et l’investissement. Celle-ci s’est accompagnée d’une tertiarisation accrue de ses activités.
RENVERSEMENT DE TENDANCE
Un renversement de tendance s’est opéré à partir de 2007 avec une décélération de la croissance (+0,9 % sur un an) et un recul en 2008 (-0,3 %), résultant de la faiblesse de la demande intérieure et de la contraction de l’investissement.
RECESSION AMPLIFIEE
La récession s’est amplifiée en 2009 sous le double effet de la crise économique et financière internationale et de la crise sociale. Selon les comptes économiques rapides, le PIB a décru de 6,5 % en volume, avec une chute de -23,6 % de l’investissement et une baisse plus modérée de la consommation des ménages (-2,9 %).
On y trouve un chiffre particulièrement intéressant : celui des “Dettes des collectivités de la Martinique” qui, en 2009, représente 10% du PIB. On peut dire 10% seulement, puisque celui de la France est de près de 85 % du PIB.
Ce qui veut dire encore, que à l’approche des prochaines échéances électorales (2014…), nos élus auront une marge pour emprunter massivement, réaliser ceci ou cela et ainsi afficher un bilan costaud. Un peu d’ailleurs grâce à la gestion, pourtant si critiquée, de Alfred Marie-Jeanne, gestion cataloguée comme de trop “bon père de famille”, et mis, le temps de la campagne électorale de 2010, au passif de cet élu…