La chambre du contentieux de la Cour des comptes a notifié, mi-janvier, des mises en cause dans le dossier de la gestion financière du. Elle a suivi les ordonnances du magistrat chargé de l’instruction en décembre dernier.
Les différents présidents du conseil d’administration du Mémorial Acte l’établissement public de coopération culturelle de Guadeloupe, ainsi que des directeurs qui se sont succédés sont pointés du doigt pour leurs gestions jugées irrégulières.
L’affaire porte sur l’engagement de dépenses sans en avoir reçu autorisation du conseil d’administration du MACTe, organe compétent.
Des faits pouvant être qualifiés de favoritisme ont été retenus par les magistrats financiers. Entre autres, le contrat de travail de la directrice générale et ses avantages signé le 1er octobre 2019 et suivi d’un avenant trois jours plus tard. , La rupture conventionnelle du contrat de Jacques Martial, l’ancien directeur de l’établissement a été effectuée apparemment hors intervention du conseil d’administration . Enfin, il semblerait qu’aucun acte de recouvrement des redevances dues pour l’espace de restauration n’a été diligenté.
Tout cela serait également le signe de la plus totale désorganisation . Des salaires sans contrepartie auraient été versés à plusieurs agents.
La Cour des comptes implique les différents présidents et directeurs de la SEM gérant l’institution, les deux présidents du conseil d’administration du Mémorial Acte. Et enfin la directrice générale de l’époque, aussi les personnes qui ont par intérims assuré la direction.