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    Home » « À la trace » : six enquêtes au long cours sur des œuvres d’art restituées
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    « À la trace » : six enquêtes au long cours sur des œuvres d’art restituées

    mars 18, 2023Aucun commentaire
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    Au cœur des six épisodes du podcast, des œuvres ou groupe d’œuvres dont les histoires sont bien différentes. Retour sur ces dossiers, témoins des spoliations de l’époque nazie.

    Ce sont des tableaux, des archives littéraires ou une tapisserie d’une manufacture anglaise. Ces œuvres ont été spoliées à un collectionneur ou directement à l’artiste ou reconnues d’origine douteuse des décennies plus tard pour enfin être restituées aux ayants-droit. Elles sont les sujets des six épisodes du podcast « À la trace » réalisé par Léa Veinstein pour le ministère de la Culture.

    Pour retracer l’histoire de ces œuvres d’art, il aura fallu le travail combiné de la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945, de conservateurs de musées, de chercheurs de provenance et même des descendants des artistes ou des collectionneurs. Retour sur ces enquêtes au long cours, par la voix de l’un de ceux qui a contribué à lever le mystère.

    Épisode 1 : De l’autre côté du tableau

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    Nus dans un paysage, Max Pechstein.

    Que s’est-il passé entre 1938, date indiquée sur une étiquette au revers du tableau de Max Pechstein, et 1966, lorsque l’on retrouve l’œuvre dans les sous-sols du Palais de Tokyo ? L’énigme n’a, à ce jour, pas été totalement résolue malgré les recherches insistantes de Didier Schulmann, ancien conservateur au Musée national d’art moderne. « On ne sait pas comment il est arrivé ici, c’est une série de mystères. On ne fait que de la reconstitution hypothétique pour savoir par où a cheminé ce tableau. » Le conservateur a pourtant remonté beaucoup de pistes, en repartant sur les traces d’Hugo Simon, banquier juif allemand, collectionneur d’art, proche des artistes expressionnistes de l’époque.

    Les zones d’ombre subsistent, tant la toile n’apparaît dans aucun document. Ni dans la liste des œuvres vendues lors de l’exposition londonienne à laquelle Nus dans un paysage devait figurer en 1938. Ni dans la liste des œuvres volées par les nazis dans l’appartement de Hugo Simon, dans un hôtel particulier rue de Grenelle à Paris. Aucune archive de la vente aux enchères des œuvres d’art organisée après la dissolution de la Banque de l’Algérie, propriétaire de l’hôtel où le tableau serait resté. Enfin aucune trace écrite de la conversation téléphonique d’un conservateur avec Sonia Delaunay, dont quelques dessins ont également été retrouvés au Palais de Tokyo avec le tableau de Pechstein et lors de laquelle elle expliquait le cheminement de ses œuvres, conversation qui aurait pu permettre de remonter le cours du temps…

    Après sa découverte, le tableau est entré dans les collections du Musée national d’art moderne, avant qu’une enquête ne s’ouvre en 2005 sur son origine douteuse. Il a finalement été restitué en 2021 à l’arrière-petit-fils d’Hugo Simon. Didier Schulmann, lui, continue de chercher des réponses. « Ce qui m’intéresse, c’est de mettre à jour les lâchetés et les complicités qui ont accompagné la persécution et qui ont subsisté bien après la guerre. »

    Nus dans un paysage de Max Pechstein, spolié à Hugo Simon

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    Épisode 2 : L’ombre du Klimt

    tableau_Klimt_arbre_vert.jpg
    Rosiers sous les arbres, Gustav Klimt

    Côté pile, un orfèvre puis directeur artistique des Ateliers viennois dans les années 20, proche de Nora Stiasny, l’héritière de ce Rosiers sous les arbres de Klimt qui sera déportée et assassinée en 1942. Côté face, un militant nazi qui n’aura pas hésité à exercer une pression psychologique pour lui racheter le tableau pour une somme inférieure à 400 reichsmark, plus de douze fois moins que son prix évalué.

    Ces deux faces sont celles de Philipp Häusler et elles vont se croiser dans les années 2010. A l’époque, Rosiers sous les arbres est exposé au musée d’Orsay qui l’a acheté en 1980 lors de sa période de préfiguration. « A l’époque, nous essayions d’enrichir nos collections étrangères avec des artistes qui comptent dans l’histoire de l’art », raconte Emmanuel Coquery, conservateur général du patrimoine au musée.

    En 2001, Pommier II, don de Gustav Ucicky, fils illégitime de Klimt lui aussi proche des nazis, est restitué aux ayants-droit de Nora Stiasny par le musée du Belvédère. Mais en 2017, retournement de situation. De nouvelles recherches et documents vont permettre de révéler « selon une forte probabilité » que le véritable tableau spolié était en réalité celui exposé à Orsay. Cette forte probabilité s’est transformé en « conviction intime » pour Emmanuel Coquery. « Nous avons étudié toutes les hypothèses mais nous avions conclu qu’il aurait fallu un deuxième tableau de Nora Stiasny qui n’aurait jamais été recensé, ce qui était une probabilité infime. Tous les indices convergeaient. »

    Le musée d’Orsay et la ministère de la Culture ont donc pris la décision de restituer le tableau. Mais, une fois entré dans les collections nationales, il ne pouvait en sortir sans une loi. Celle-ci fut votée pour la première fois l’an dernier au Parlement. « C’était une décision éminemment politique, confie Emmanuel Coquery. Elle a été par ailleurs défendue par l’ensemble des partis et votée à l’unanimité. »

    Rosiers sous les arbres de Gustav Klimt, spolié à Nora Stiasny

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    Épisode 3 : Inconnu à cette adresse

    tableau_nature_morte_jambon_pain
    Nature morte au jambon de Floris van Schooten.

    C’est l’histoire d’un bouleversement, puis d’un apaisement. Depuis 2013, Marion Bursaux menait des recherches sur son histoire familiale, teintée de secrets et de non-dits. Une partie de ces questions vont trouver une réponse en 2018, lorsqu’elle est contactée par une équipe de généalogistes : Marion Bursaux est l’arrière-petite-fille de la sœur de Mathilde Javal, elle-même fille d’Émile, l’acquéreur de deux natures mortes du XVIIe siècle volées par les Allemands à Paris pendant l’Occupation et exposées au Musée de Louvre. Comme 47 autres personnes, elle a été reconnue comme ayant-droit de ces œuvres. « C’était pour moi la reconnaissance que ce que je cherchais sur les violences subies par ma famille était là, concret. »

    Marion Bursaux avait jusqu’alors peu de connaissances sur son passé. « J’avais retrouvé un certain nombre de choses mais qui n’allaient pas très loin. J’avais néanmoins compris que des membres de ma famille étaient partis en déportation », confie-t-elle. À travers ces deux tableaux, le puzzle s’est peu à peu constitué. « Cette reconnaissance de l’État m’a donné la possibilité de me replacer dans ma famille et de retrouver mes ancêtres. Il m’aura fallu dix ans pour qu’ils deviennent aussi familiers que si je les avais rencontrés. »

    Les deux natures mortes lui ont également permis de constituer un « petit noyau » de cousins et cousines dont elle ignorait l’existence auparavant. Avec eux, elle s’est rendue au Louvre l’an dernier pour contempler pour la première fois les tableaux. « Nous étions réunis autour de quelque chose ayant appartenu à un ancêtre commun. Cette histoire, ce n’est pas seulement la mienne, mais aussi celle de personnes qui font également leurs recherches. Ce processus est un moyen de se réapproprier son histoire et son identité. »

    Nature morte au jambon de Floris van Schooten et Mets, fruits et verres sur une table de Pieter Binoit spoliés à Emile Javal

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    Épisode 4 : Les sept différences

    Tapisserie_animaux_broderie.jpg
    L’Odorat, Manufacture de Mortlake

    C’est l’histoire de quelques détails qui font toute la différence entre deux exemplaires d’une tapisserie de la Manufacture royale de Mortlake, allégorie de l’odorat. L’un d’entre eux appartient à la famille Drey, famille juive influente de Munich dans les années 30, qui devra vendre sous la contrainte ses œuvres d’art en 1936. « Les lois de persécution mises en place par les nazis ont imposé tellement de taxes et d’impôts aux Drey qu’ils ont été obligés de les vendre à un prix inférieur au marché », explique Elsa Vernier-Lopin, de la mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945.

    Cette tapisserie est achetée, en 1994, par le musée Labenche de Brive-la-Gaillarde et repérée en 2016 par les héritiers. La mission entre en jeu en 2019 pour répondre à une question : comment s’assurer que la tapisserie exposée à Brive est bien celle ayant appartenu à la famille ? « Nous avions la chance d’avoir plusieurs photos des tapisseries en couleur et en noir et blanc, ce qui est rare », poursuit Elsa Vernier-Lopin. La mission va se lancer dans un véritable jeu des sept erreurs. « Certains motifs iconographiques étaient différents comme une corbeille de fruits. Il y avait aussi des différences dans l’état matériel de l’œuvre : sur l’une des tapisseries, les singes ont été retissés et cela se voit car il y a un halo plus clair dans cette zone », constate Elsa Vernier-Lopin. Toutes ces différences permettront d’établir que la tapisserie du musée Labenche est bien celle de la famille Drey.

    Les héritiers et le musée décident de se mettre d’accord : l’œuvre restera à Brive qui rachète la tapisserie. Elle est aujourd’hui exposée au musée Labenche qui a rouvert ses portes en février dernier, avec des panneaux explicatifs sur l’origine et la spoliation de l’œuvre.

    L’Odorat, Manufacture royale de Mortlake, tapisserie spoliée à la famille Drey

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    Épisode 5 : Des lettres deux fois volées

    étiquettes_cyrillique.jpg
    Archives personnelles de Michel Georges Michel.

    Des lettres de Matisse, de Rostand, de Colette, des poèmes d’Apollinaire, des dessins de Picabia, mais aussi des articles de presse et des manuscrits. Tous ces documents font partie de la riche collection de Michel Georges-Michel, artiste, journaliste et chroniqueur mondain très introduit dans le milieu artistique et culturel du début du XXe siècle.

    Ces archives personnelles étaient entreposées dans l’appartement que l’écrivain, conscient des dangers qu’il encourrait en tant que juif, a fui lors de la Seconde Guerre mondiale pour les États-Unis. Ces documents ont été pillés par les Allemands puis confisqués par les Soviétiques qui les garderont jusque dans les années 2000 avant qu’ils ne soient restitués à la France et stockés dans les caves de la SGDL, la Société des gens de lettres. « Cela représente une quarantaine de cartons avec ceux qui appartiennent à une autre personne dont nous n’avons pas retrouvé la trace », se souvient Emmanuelle Favier, membre de la SGDL. C’est elle qui, en 2019, se penche plus précisément sur ces documents. À cette époque, elle prépare un livre qui évoque ces histoires de spoliations et apprend l’existence de ce fonds auquel elle finit par accéder. « L’objet en lui-même est assez fabuleux avec les caractères en cyrillique, décrit-elle. Les cartons sont abîmés mais les documents en bon état de conservation malgré son siècle d’existence et le chemin parcouru. »

    L’autrice va alors jouer un rôle d’intermédiaire entre la SGDL et le ministère de la Culture et participera à la restitution des archives aux ayants-droit, en juin 2020. « C’est un moment absolument bouleversant car quand vous êtes écrivain, vous vous posez toujours des questions sur le sens, votre rôle dans la société. Quand vous participez à une restitution, c’est un moment d’émotion et d’ancrage dans le réel. »

    Archives littéraires et personnelles spoliées à Michel Georges-Michel

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    Épisode 6 : Les tableaux rescapés

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    Composition, Fédor Löwenstein

    Après la guerre et juste avant sa mort, en 1946, Fédor Löwenstein a probablement frôlé sans le savoir ses tableaux, stockés à Paris. « Il n’a jamais su qu’ils avaient disparu, a dû penser qu’ils avaient été détruits et n’a donc jamais déposé de demande pour les récupérer », explique Florence Saragoza, aujourd’hui conservatrice du patrimoine au Musée national et domaine du château de Pau.

    À l’époque à la DRAC Nouvelle-Aquitaine, elle mène des recherches sur l’ensemble des œuvres MNR (Musées nationaux récupération) présentes dans les musées du territoire, à l’époque entre zone libre et zone occupée. Elle s’intéresse de plus près à trois tableaux de Fédor Löwenstein, artiste méconnu au style oscillant entre cubisme et abstraction. « C’était un de ces artistes venus d’Europe de l’Est pour participer au rayonnement artistique de Paris pendant l’entre-deux-guerres. Il a notamment gravité dans l’entourage d’André Lhote. »

    En 1939, il envoie ces trois tableaux par bateau pour une exposition à New York via le port de Bordeaux. Ils ne prendront jamais la mer. Pire, ils remonteront à Paris pour le musée du Jeu de Paume et sa « salle des martyrs » destinée aux œuvres jugées peu dignes d’intérêt par les Allemands. « Ils seront même marqués d’une croix rouge, comme un élève qui aurait rendu une mauvaise copie. Le régime nazi réprouve l’art qui tend vers l’abstraction et les tableaux ne répondant pas à leurs canons de beauté et de couleurs. »

    Les recherches conjointes du Musée national d’art moderne et de la DRAC Nouvelle Aquitaine aboutiront à une exposition de ses œuvres au musée des Beaux-Arts de Bordeaux. « La ville a été concernée par la collaboration et ce musée a été particulièrement instrumentalisé, poursuit Florence Saragoza. D’autres œuvres ont été bloquées au port, certaines ont été identifiées sur place, d’autres sont parties dans des résidences viticoles, lieux de villégiatures de grands collectionneurs. »

    Les Peupliers, Arbres et Composition de Fédor Löwenstein spoliés à l’artiste

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