Il semble bien que la décision du Tribunal de Paris de renvoyer (aux calendes grecques ?) la procédure engagée contre l’actuel président de la CTM, Alfred MARIE-JEANNE, leader du MIM – Mouvement indépendantiste Martiniquais – dans l’affaire dite du « Green Parrot » soit interprêtée dans l’entourage proche du président de la CTM comme un signe particulièrement positif et qui semble mettre fin aux craintes qui pouvaient habiter les 3 poursuivis de ces rendez-vous judiciaires.
C’est ce qui ressort des premières réactions observées à l’issue de la journée d’audience et ce que souligne pleinement Francsi Carole, acteur important de cette CTM, dans la communiqué ci-après, dont les intertires sont de nous
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L’HEURE DU SECOND SOUFFLE
Rédigé par Palima dans Ki nov ? | 0 commentaires

25 mars 2018
Ainsi que nous l’expliquions dans un précédent texte, le Tribunal de Grande Instance de Paris a pris, le jeudi 22 mars, la décision de renvoyer, pour irrégularités, le dossier « Green parrot » au Parquet, sans préciser quand ni où.
Il s’agit là d’un véritable camouflet administré par le Tribunal, avec l’appui du procureur, à ceux qui, en Martinique, ont « instruit » les procédures contre Alfred MARIE-JEANNE, ainsi qu’à leurs commanditaires politiques.
La rapidité de l’audience (3 heures), la parfaite conformité entre la lecture du tribunal, l’analyse du procureur et les plaidoyers des avocats Martiniquais et français illustrent bien la dimension de ce scandale politico-judiciaire dont l’objectif essentiel consistait à détruire Alfred MARIE-JEANNE, manifestement au profit des forces politiques qui y avaient intérêt.
Aucun Martiniquais ne saurait cautionner un tel système qui accable les innocents et protège les maffieux
Il n’aura en effet échappé à personne que l’affaire dite « Green Parrot » s’inscrit dans une stratégie politicienne déclenchée par des proches du ppm, dans la période de la consultation référendaire de 2009/2010, puis de l’élection du Conseil Régional, en 2010, et de la Collectivité Territoriale, en 2015.
L’adéquation entre les périodes d’enjeux politiques majeurs et les persécutions des procureurs et juges de Martinique contre le président du MIM a été d’une singulière récurrence.
« un échec pour … le commanditaire local »…
Seule une collusion d’intérêts politiques, au plus haut niveau, entre les gouvernements précédents et le ppm, explique le calendrier politico-judiciaire des juges et procureurs sous ordres pendant ces longues années.
C’est pourquoi ce qui s’est passé à Paris, le jeudi 22 mars, est si important. C’est une condamnation claire de la dimension judiciaire du complot et des errements de la justice française « sous les cocotiers ».
C’est la première leçon.
La seconde leçon est politique. La décision de Paris contribue à clarifier la situation autour du président du Conseil Exécutif, d’autant que le commanditaire local des « Perroquets verts » se trouve lui-même en délicatesse avec la justice. Ne dit-on pas qu’on est souvent puni « par là où on a pêché » ?
Nous ne sommes pas naïfs au point de ne pas comprendre que les campagnes assassines coordonnées contre la CTM et son président, les blocages divers mis en œuvre ici ou là, les manoeuvres de harcèlement politique et les provocations de toutes natures que nous avons connus durant ces deux dernières années s’inscrivaient bien dans un stratégie de destabilisation globale dont la condamnation de MARIE-JEANNE constituait l’axe essentiel.
Cette stratégie politique est désormais mise en échec.
“Des compagnons de route, ayant manqué de sens de la solidarité”
Il est cependant regrettable qu’au sein même de notre majorité, pour des raisons obscures et insignifiantes d’ego et d’ambitions secondaires, certains aient manqué de hauteur de vue, de lucidité politique élémentaire, de sens de la solidarité, et aient, sans vergogne, associé et même prêté leurs voix à ce qui ressemblait bien à une campagne de déchoukaj -désormais avortée- contre le président du Conseil Exécutif. Devons-nous espérer un retour à la raison de ces compagnons de route ? L’Histoire nous le dira. En tout cas , nous l’espérons.
Si l’horizon se dégage et qu’il convient de s’en féliciter, ce serait cependant une erreur aussi irréparable qu’irresponsable de ne pas prendre la mesure des défis politiques actuels et de s’endormir sur des satisfactions momentanées.
“Mais… ne pas s’endormir et changer de modèle de développement et de modèle sociétal”
Les difficultés financières de la Collectivité, héritage des mandatures précédentes, constituent un handicap majeur au moment où les besoins sont pressants et que le cours de l’histoire nous impose de changer de modèle de développement et de modèle sociétal .
Plus que jamais l’équipe qui a été portée au pouvoir par le peuple en décembre 2015 doit rester sur le pont, à l’écoute des Martiniquaises et des Martiniquais, en rangs serrés, en lucidité politique extrême, en capacité inventive d’agir pour transformer le réel et mettre en œuvre le programme sur lequel elle a été élue.
Francis CAROLE—Dimanche 25 mars 2018.