St Lucia Times
Par Coretta Joe
Lorsque le rideau s’est levé sur l’avant-dernière soirée du Festival de Jazz et d’Arts de Sainte-Lucie, de renommée mondiale, les spectateurs sont repartis en ressentant l’énergie magnétique des artistes étoilés. World Beats, dont le thème était tout à fait approprié, était un pot-pourri de genres réunis sur une même scène, de la soca au kompa en passant par l’afrobeats et le R&B.
La star nigériane Davido a été la tête d’affiche de l’événement et a donné une performance explosive, la foule criant et scandant ses paroles, prouvant que la langue n’est pas une barrière à la musique.
Vêtu de manière décontractée d’un short et d’un tee-shirt blanc, il a fait preuve d’une grande assurance en exploitant chaque centimètre carré de la scène pendant son concert. Les danseurs qui l’accompagnaient ont très bien complété sa prestation d’une heure, interagissant parfois avec le chanteur et ayant leur propre temps de parole. Toutes ses chansons ont été bien accueillies, mais celles qui ont été popularisées sur les stations de radio – Risky, Fall, No Competition et If – ont été les plus appréciées par les spectateurs.
Puis vint le moment que tout le monde attendait : l’interprétation de ce qui est sans doute le plus grand succès de toute sa carrière : Indisponible. Son interprétation de la chanson a déchaîné le Landmark de Pigeon island, les gens criant à tue-tête et effectuant la danse caractéristique du clip vidéo. Des vibrations à l’état pur !
C’était la première fois que Davido se produisait à Sainte-Lucie ; de l’avis général, il est plus que bienvenu pour revenir encore et encore.
Joeboy, un autre artiste nigérian, a également donné une performance incroyable, recevant de nombreux encouragements de la part de la foule. Son set comprenait Baby, Beginning et Sip (Alcohol).
Parlons maintenant de Chloe Bailey. Sa voix, sa présence sur scène et son charme ont envoûté tout le monde. Avant même qu’elle ne monte sur scène, on entendait des chants “Chloé, Chloé”. C’était surréaliste.
Ses danseurs étaient tout aussi fascinants. Elles lui ont emboîté le pas et ont diverti le public avec leurs chorégraphies époustouflantes. Pendant près d’une heure, elle a chanté ses plus grands succès, notamment Have Mercy, Boy Bye et Told Ya.
Bailey, qui se rend fréquemment sur l’île, a profité de l’occasion pour remercier les Saint-Luciens de l’avoir accueillie et a révélé qu’elle avait passé une longue période à écrire son prochain album ici.
Une mention spéciale doit être faite pour le groupe local DYP, qui a laissé une impression durable. Leur set éclectique comprenait des reprises de tubes locaux et internationaux qui ont donné le ton de la soirée. Ils ont fait venir plusieurs artistes, dont le charismatique Blackboy, qui a surfé sur le riddim de Dennery Segment, avec des succès tels que Movay.
Plus tôt dans la soirée, les artistes Vayb, Jon Secada et Arthur Allain ont fait groover la foule sur leurs rythmes, tandis que les gens s’installaient à leurs différents points de vue pour une nuit de rythmes endiablés.
Une fois de plus, Sainte-Lucie s’est illustrée et a prouvé qu’elle est l’endroit où il faut être chaque année pour le jazz. Chapeau bas aux organisateurs qui continuent à perfectionner la formule qui rassemble des gens de tous horizons autour du plus grand facteur d’unité : la musique.