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    Home » Drogue « GHB »: Attention en cette période festive du Carnaval ! tout savoir et quelques conseils et vidéos
    Actualité

    Drogue “GHB”: Attention en cette période festive du Carnaval ! tout savoir et quelques conseils et vidéos

    février 17, 2023Mise à jourfévrier 17, 2023Aucun commentaire
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    Le GHB est un dépresseur du système nerveux à effet sédatif.
    Depuis les années 1990, l’usage récréatif du GHB s’est démocratisé, et le GHB a acquis sa réputation de « drogue du violeur ».
    Récemment, une recrudescence de l’utilisation de cette drogue dans les milieux festifs, accompagnée de nombreux témoignages de soumission chimique, a alerté sur ce problème de santé publique. Devenu un stupéfiant en raison de son utilisation dérivée par les usagers de drogue, les premiers effets du GHB sont assez rapides, de l’ordre de 10 à 15 minutes après l’ingestion de la substance.

    Qu’est ce que le GHB ?

    Le GHB, ou gamma-hydroxybutyrate, est une substance naturellement produite par le cerveau humain. C’est un dépresseur du système nerveux : à forte dose, ce psychotrope a un effet sédatif qui ralentit le système nerveux et peut provoquer des comas. Ainsi, lorsqu’il est consommé de manière récréative, en particulier avec d’autres drogues ou de l’alcool, il peut être extrêmement dangereux. 

    Aussi utilisé à des fins thérapeutiques, le GHB peut être vendu en pharmacie sous le nom de Xyrem. Sa prescription, très réglementée, s’inscrit dans le cadre du traitement de la narcolepsie, un rare trouble du sommeil. Enfin, il est dans certains cas utilisé comme anesthésiant préopératoire.

    Les autres noms du GHB

    Le GHB possède d’autres noms de rue :

    • « Drogue du violeur »
    • « Liquid ecstasy »
    • « G »
    • « Easy lay »
    • « Gamma OH »

    L’histoire de la consommation du GHB

    Le GHB est utilisé de manière illégale depuis les années 1990. D’abord employé dans les milieux culturistes comme prétendu stimulant de la production d’hormone de croissance, l’usage du GHB s’est ensuite répandu, notamment dans le milieu de la nuit, en raison de ses effets euphorisants et sédatifs. Certains lui ont aussi attribué des propriétés de stimulant sexuel. Ainsi, le GHB est entré dans la pratique du Chemsex, une pratique qui consiste à consommer des psychotropes ou des drogues de synthèse afin d’intensifier et de prolonger les rapports sexuels.

    C’est également dans les années 1990 que le GHB a acquis sa réputation de « drogue du violeur ». Souvent ajouté à la dérobée dans les verres, le GHB permet une soumission chimique de la victime, facilitant une agression sexuelle.

    Sous quelles formes existe le GHB ?

    GHB, GBL ou BD, quelle différence ?

    Le gamma-butyrolactone (GBL) et le butanediol (BD) sont des substances chimiques vendues comme solvants industriels. Ces substances se transforment en GHB une fois dans l’organisme. Elles ont les mêmes effets et présentent les mêmes risques.

    Une prise sous différentes formes

    On peut retrouver le GHB sous différentes formes. Sous sa forme liquide, le GHB se boit ou s’injecte. Il ressemble à de l’eau. Il est inodore, très souvent insipide ou peut avoir un goût légèrement salé. Cependant, ce goût, très léger, est facilement masqué dans une boisson. On peut aussi retrouver le GHB sous forme de poudre blanche ou de gélules. Sous cette forme, le GHB se dilue et se boit. Souvent, le GHB est conditionné dans une petite fiole en verre ou en plastique, ce qui facilite son utilisation dans un contexte de soumission chimique.

    https://youtu.be/uHOTcqwl9lw

    Quels sont les effets du GHB ?

    Les effets du GHB dépendent de plusieurs facteurs comme l’âge et le poids de la personne, ainsi que de la quantité de GHB absorbée, la fréquence de la consommation, le mode d’administration, et la prise simultanée d’alcool ou d’autres drogues. Les effets sont ressentis de dix à vingt minutes après la prise de GHB et peuvent durer jusqu’à quatre heures selon la dose ingérée.

    Les effets les plus courants incluent :

    • un ralentissement de la respiration
    • une sensation de chaleur et d’ivresse comparable à celle de l’alcool
    • une somnolence pouvant aller jusqu’à la perte de conscience communément appelée « G-hole »
    • des mouvements plus saccadés et une perte de coordination
    • des nausées et des vomissements
    • une diminution de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque

    Quels sont les dangers liés à l’utilisation du GHB ?

    On connaît encore peu de choses sur les effets à long terme du GHB. Cependant, parmi les effets signalés, on retrouve des troubles extrêmement graves comme l’amnésie, les hallucinations, l’anxiété extrême, les troubles cardiaques et les problèmes respiratoires. De plus, une surdose de GHB peut entraîner un coma profond pouvant aller jusqu’à la mort, et avoir de graves effets neurotoxiques sur le cerveau.

    GHB et agressions sexuelles

    Notamment révélée suite aux mouvements #BalanceTonBar et #MeTooGHB, la multiplication des affaires d’agressions sexuelles liées au GHB et d’autres substances psychoactives dans le milieu de la nuit est alarmante. Même si l’ampleur du phénomène est difficile à mesurer, la libération de la parole autour de ce sujet a alerté sur sa dangereuse expansion.

    Les victimes d’agressions au GHB sont principalement des femmes. Comme pour les autres plaintes d’agressions sexuelles, la culpabilité des victimes fait obstacle au dépôt de plainte. Ainsi, la crainte de ne pas être crue, d’être jugée pour sa consommation d’alcool, la difficulté à prouver la présence du GHB dans l’organisme, et l’accueil aléatoire des victimes dans les commissariats contribuent à l’immobilité de la prise en charge de ce phénomène.

    Le dépistage du GHB

    Le dépistage du GHB est compliqué du fait de sa disparition rapide de l’organisme et de sa présence naturelle dans le corps humain. Ces paramètres rendent le diagnostic difficile et affectent les victimes de soumission chimique.

    Après sa prise, le GHB reste présent dans le sang et les urines pendant moins de 12 heures. Au-delà de ce délai, le taux retombe à une valeur qui correspond à la présence normale du GHB dans l’organisme. Le GHB est dépistable dans le sang ou dans les urines par certains laboratoires d’analyses spécialisés. Cependant, si un test n’est pas réalisé directement après la prise, il y a de grandes chances que la substance ne soit plus détectable.

    Si le délai pour un test urinaire ou sanguin est dépassé, il est possible de se tourner vers des instituts médico-légaux spécialisés en toxicologie afin d’analyser des mèches de cheveux, qui gardent les traces du GHB pendant 6 à 8 semaines. Les tests capillaires permettent de dater la prise de GHB à 10 jours près. Néanmoins, ces tests sont extrêmement onéreux et leur montant peut parfois s’élever jusqu’à 4 000 euros. En cas d’agression, porter plainte permet dans certains cas la prise en charge de ces frais médicaux.

    Peut-on reconnaître une agression au GHB ? Et comment s’en protéger ?

    Sensations de vertige, perte de contrôle ou de conscience, et réveil comateux sans souvenir de la soirée : c’est ce que racontent de nombreuses victimes qui pensent avoir été intoxiquées au GHB à leur insu.

    Il n’existe pas d’indice fiable permettant de détecter la présence du produit dans un verre.

    Risques encourus


    En soirée, certains comportements peuvent réduire les risques :

    • Ne jamais accepter un verre d’un inconnu si on n’a pas suivi sa provenance.
    • Ne pas boire le verre d’une autre personne.
    • Ne pas laisser son verre sans surveillance.
    • Utiliser une capote de verre.
    • Se mettre à l’abri et demander de l’aide à des amis ou au personnel du bar en cas de symptômes anormaux.

    https://youtu.be/Gj5iEdAlzRY

    Où trouver des capotes de verres ?

    • Drink Watch ou My Safe Cup, des enseignes françaises
    • My Cup Condom, une enseigne américaine
    • En contactant les comptes @BalanceTonBar.
    • En contactant certains bureaux d’associations étudiantes.

    Témoin ou victime, que faire en cas d’intoxication au GHB ?

    En cas d’intoxication, le premier réflexe à avoir est de ne pas s’isoler. Si l’on fait face à une victime, il faut appeler les secours, emmener la personne dans un lieu sûr, s’assurer qu’elle respire correctement et la mettre en position latérale de sécurité (PLS) si elle est inconsciente. Si une victime réalise son agression le lendemain, elle peut contacter le centre d’addictovigilance de sa région afin d’échanger avec des médecins qui pourront l’accompagner dans ses démarches.

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