Michel Barnier, nouveau Premier ministre, retarde la présentation du budget 2025 au 9 octobre, suscitant des critiques, notamment d’Éric Coquerel, président de la Commission des finances. Il demande des informations sur les lettres plafonds essentielles pour établir les dépenses ministérielles et menace de se rendre à Matignon pour les obtenir.
Michel Barnier, récemment nommé Premier ministre, a décidé de retarder la présentation du budget 2025 devant l’Assemblée nationale, la reportant au 9 octobre au lieu du 1er, comme c’est habituellement le cas. Ce décalage a suscité des critiques, notamment de la part d’Éric Coquerel, président de la Commission des finances, qui a exprimé son mécontentement et demandé des informations sur les lettres plafonds, des documents essentiels pour déterminer les dépenses de chaque ministère. Eric Coquerel a même menacé de se rendre à Matignon pour obtenir ces précisions.
Le projet de budget, préparé durant l’été par l’ancien ministre Gabriel Attal, prévoyait 16 milliards d’économies, principalement par des réductions dans les domaines du travail et de la santé. Michel Barnier, quant à lui, envisage d’introduire des mesures pour une plus grande justice fiscale, tout en devant composer avec les lignes rouges imposées par Les Républicains. Ce contexte met le nouveau premier ministre sous pression, car le budget 2025 représente son premier grand test politique.
Thibaut Charles