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    Tribunes

    La problématique de l’environnement à la Martinique

    mars 14, 2011Aucun commentaire
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    Combien d’entre nous, Martiniquais, sommes au courant des grands enjeux de la planète. Non pas du formidable mouvement social et politique qui se déroule sous nos yeux dans les pays arabes, aux luttes pour la démocratie et les libertés essentielles qui occupent le tiers des habitants du monde, mais des enjeux fondamentaux de la planète Terre.

    José Nosel, à ma demande, en a fait l’inventaire. Cette liste abondante est qualifiée du titre « Les grands domaines de l’environnement, dans le monde d’aujourd’hui, à l’échelle globale comme à l’échelle locale. » Il enseigne la matière sur le campus. En voici, la liste :
    C’est tout d’abord la grande question du « changement climatique », de l’émission de gaz à effet de serre, le marché du carbone, la répartition de la charge de la préservation de la planète, sans oublier la grande querelle que cela provoque entre « réchauffistes » et « climatosceptiques »… On sait les problèmes qui découlent des questions énergétiques, pétrole, gaz et biocarburants et nucléaire. Avec en arrière-plan l’extraordinaire puissance des lobbies des énergies fossiles qui s’opposent à l’émergence des énergies renouvelable, à l’impact des biocarburants.
    Les sociétés contemporaines doivent prendre en charge la biodiversité et la protection de la nature, lutter contre la réduction de la diversité du vivant
    Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) font peur, mais il ne faut pas se voiler la face quand par exemple beaucoup de composantes de ce que nous mangeons proviennent de cette agriculture du futur, sans oublier la biotechnologie et les nanotechnologies ces découvertes qui font peur…
    De nos jours, quand on parle des pesticides, de leurs pollutions et nuisances on pense au Chlordécone et au parraquat, mais il n’y a pas que ces molécules qui devraient nous inquiéter, puisque d’aucuns se demandent si nous n’allons pas tout simplement vers une contamination généralisée ?
    Dans un tel contexte, la santé est en étroite liaison avec les questions de l’environnement, les risques des pandémies et épidémies, et la question de la responsabilité environnementale dans beaucoup de situations désastreuses.
    C’est aussi la question dont on parle beaucoup du « développement durable » et peut-être de la nécessité d’une certaine « décroissance », pour s’en assurer.
    Nos politiques publiques doivent être concernées par les « Services écologiques » et l’« empreinte écologique » de toute décision prise par les gouvernants. Dans un contexte de l’égoïsme marqué de certains, assurer la compatibilité de l’économie et de l’écologie.
    Il y a aussi la question de l’aménagement du territoire, de son organisation et des relations qui doivent en découler. S’agissant, on l’aura compris de ce qui détermine notre quotidien, les constructions, les infrastructures, les réseaux et les transports.
    Dans le contexte propre à toutes sociétés qui se développe, il faut penser de façon plus spécifique à nos problèmes particuliers. Comment, sur une île si étroite, faire coexister un nombre aussi important de personnes aux exigences si individualités et égoïstes. C’est ainsi que, par exemple, tous nos enfants ne pourront pas jouir d’une villa individuelle avec ce que cela détermine comme coût en aménagement pour la collectivité et en gaspillage de terres. Ou encore que le développement hôtelier ne pourra pas se faire indispensablement en privatisant ou même en intégrant des arpents de plage et de sable blanc qui doivent être laissés à la disposition de la communauté, etc.
    Qui peut actuellement dire avec certitude comment repeupler – et avant dépolluer – nos rivières et cours d’eau ?
    Sait-on que près de 70 % des fosses septiques individuelles ne sont pas construites aux normes, vidangées quand il le faudrait pour assurer que leur trop plein ne soit pas renversé sur nos routes et chemins de tout le pays à la moindre inondation ?
    Ou encore que les stations d’épuration collectives dysfonctionnent toutes à tour de rôle et que très souvent c’est leur trop forte puanteur qui met en branle leurs responsables, pour régler en se hâtant avec la plus grande lenteur ces problèmes qui concernent notre santé publique ?
    C’est dire qu’en y réfléchissant, ces questions sont certainement toutes, aussi cruciales que celles de la gouvernance générale de ce petit bout de pays qui pourtant accapare tant le temps et l’énergie de nos élus. Peut-être qu’il faudrait parler aussi de tout cela aux Martiniquais qui aiment leur pays et voudraient le laisser le moins abîmé que possible à leurs enfants.

    Gérard Dorwling-Carter.

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