“Ce que nous espérons faire avec ce projet, c’est encourager l’activité entrepreneuriale chez les jeunes vulnérables et à risque des communautés marginalisées”, a déclaré Cardelle Fergusson, directrice générale du Barbados Youth Business Trust (BYBT) et coordinatrice régionale du projet.
Elle s’adressait aux participants au lancement du projet et à l’engagement des parties prenantes qui ont eu lieu au Prevost Cinemall cette semaine.
Selon elle, l’objectif du lancement de ce projet est de “s’assurer que nous sommes prêts à transformer la durabilité globale de ces jeunes et de leurs communautés”.
“Nous voulons nous assurer que nos activités sont en mesure d’exploiter les énergies de nos jeunes afin qu’ils puissent contribuer de manière productive, active et solidaire au développement économique de la région”, a-t-elle déclaré.
Elle a indiqué que ce projet était mis en œuvre dans trois pays de la région, à savoir Sainte-Lucie, la Barbade et la Dominique.
“Pourquoi ces trois pays ? Ces pays sont les trois pays membres de l’Union européenne”, a-t-elle déclaré.
En outre, elle a indiqué que ce projet était destiné à stimuler les activités dans les communautés vulnérables.
“Comment définir les communautés les plus vulnérables ? C’est dans ces communautés que nous constatons un taux de chômage élevé chez nos jeunes”, a déclaré Mme Fergusson. “Parce qu’il s’agit de communautés où l’on observe des comportements provocateurs et où le soutien traditionnel n’atteint pas les personnes à la base.
Elle pense que les activités de ces projets aident ces communautés à atteindre un potentiel plus élevé et un impact plus important.
“La deuxième chose que nous essayons de faire est de renforcer les capacités de nos programmes pour les jeunes entrepreneurs dans ces trois pays afin qu’ils soient mieux à même de répondre aux besoins de ces jeunes”, a expliqué Mme Fergusson.
Elle a ajouté : “La troisième chose que nous essayons de faire, c’est de créer un référentiel d’informations”.
Elle a indiqué que l’une des lacunes les plus déconcertantes dans la région des Caraïbes concerne “la disponibilité des informations pour soutenir ce que nous faisons”.
“Ce que nous voulons faire avec ce projet, c’est créer, grâce aux activités et aux informations que nous recueillons, un espace où ces informations seront disponibles, non seulement pour les programmes d’entreprises pour les jeunes, mais aussi pour les jeunes que nous soutenons, qui sont les partenaires que nous développons”, a indiqué Mme Fergusson.
Le prochain domaine d’action est de veiller à ce que les personnes qui souhaitent travailler avec le DYBT et participer à ce projet aient accès aux ressources qui aideront les entrepreneurs à progresser sur la voie de la durabilité.
L’âge visé par ce projet se situe entre 16 et 35 ans.
“Nous ciblons les personnes qui passent de l’enseignement traditionnel au monde du travail”, a-t-elle révélé.