Les causes économiques de la colonisation et les perspectives d’une nouvelle vague coloniale d’ici la prochaine décennie…

Jean-Marie Nol dans sa dernière tribune explique que la colonisation a toujours reposé sur des motivations économiques, notamment l’exploitation des ressources naturelles et le contrôle des marchés, justifiées par des idéologies comme la « mission civilisatrice ». Que les Antilles françaises, bien que bénéficiant d’une autonomie relative, demeurent dépendantes des flux économiques mondiaux. L’indépendance, portée par des penseurs comme Fanon et Césaire, apparaît difficilement atteignable dans une mondialisation dominée par les multinationales. Et qu’une nouvelle forme de colonisation émerge, fondée sur la domination technologique et économique, avec des convoitises autour des ressources des fonds marins et le développement de l’intelligence artificielle, renforçant les dépendances. Dans un contexte de rivalités entre blocs géopolitiques comme les BRICS et l’Occident, les petites nations insulaires risquent d’être soumises à une domination subtile mais coercitive. Ainsi, la décennie à venir sera déterminante pour savoir si ces transformations amplifieront les inégalités ou favoriseront une coopération internationale plus équitable.
L’auteur fait une analyse approfondie des causes économiques historiques, avec des exemples comme l’exploitation du pétrole, du caoutchouc et des ressources marines ; un lien clair est établi entre le passé colonial et les dépendances économiques et technologiques actuelles ; une actualisation du contexte géopolitique avec la montée des BRICS, illustrant des rivalités autour des ressources rares et des fonds marins ; un éclairage sur l’évolution des outils de domination, du militaire aux technologies modernes comme l’IA et la robotisation ; il fait une approche prospective sur les défis climatiques et technologiques à venir, évoquant le risque d’une nouvelle colonisation ; une perspective locale et globale intégrant les spécificités des Antilles françaises pour mieux comprendre les enjeux des territoires insulaires ; il s’agit pour M. Nol d’avoir une réflexion critique sur les idéaux d’autonomie, mettant en question leur pertinence face aux réalités contemporaines. Gdc