Dans un article qui lui est consacré dans l’édition du New York Times du 29 Avril, Marine Le Pen parle de sa famille et de son enfance. Elle évoque des événements peu connus du grand public : les moqueries à l’école, le divorce de ses parents ou encore l’explosion de l’appartement de sa famille. Le quotidien la dépeint comme « l’antithèse du chef d’Etat » : quand Sarkozy se montre sophistiqué, elle préfère la simplicité et quand il adopte un discours politicien, elle joue le parler franc.
Interrogée sur son passé, on lui demande de citer un événement marquant de son enfance. La fille de Jean-Marie Le Pen répond « 20 kilos de dynamite« , rapporte le journal. Elle fait ici référence à l’explosion visant l’appartement familial qui eu lieu en 1976, lorsqu’elle avait alors 8 ans. « J’ai réalisé que la politique pouvait vous coûter la vie », explique-t-elle.
Le quotidien rapporte que Marine et ses deux soeurs ont grandi dans une atmosphère de peur et d’intimidation, raillées par leurs camarades de classe et dédaignées par leurs enseignants en raison des idées paternelles.Le journal dresse le portrait d’une famille atypique, ayant une haute idée de l’Etat français et un grand sens du patriotisme. Autre point d’ombre au tableau, la mère de Marine, qui avait quitté la maison pour le biographe du père. Elle posera plus tard nue pour le magazine Playboy et accusera même son ex-mari d’antisémitisme. Marine ne reparlera pas à sa mère quinze ans durant.
source : Atlantico – 3 mai 2011 Agathe Verguin