Pour les lecteurs d’Antilla ci-dessous l’analyse de l’article du journal Libération publié sous le titre:« Vie chère aux Antilles : les profits suspects du Groupe Bernard Hayot en outre-mer. »
Certaines parties de l’article de Libération pourraient être considérées comme diffamatoires, car elles portent atteinte à l’honneur ou à la réputation du groupe concerné.
En droit français, la diffamation est définie comme l’allégation ou l’imputation d’un fait précis qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne physique ou morale, sans que la vérité de ces faits soit prouvée. Voici une analyse des éléments potentiellement problématiques :
Accusations de “marges exorbitantes” et de “pratiques anticoncurrentielles” : Ces termes suggèrent que le groupe Bernard Hayot (GBH) se livre à des pratiques commerciales illégales ou moralement répréhensibles, ce qui pourrait nuire gravement à sa réputation s’ils ne sont pas étayés par des preuves solides.
Utilisation du terme “opacité financière” : Cette expression peut laisser entendre que le groupe cache volontairement des informations financières, insinuant un comportement malhonnête sans preuve directe.
Imputations basées sur le témoignage de Marc, ancien cadre supérieur : Les accusations portant sur des pratiques internes telles que la modification des tarifs ou des affirmations de “mensonge” aux constructeurs peuvent être considérées comme diffamatoires si elles ne sont pas corroborées par des preuves concrètes. De plus, le fait que l’article semble se fonder sur des documents obtenus de manière illicite pourrait soulever des questions sur la légitimité des preuves utilisées, exposant potentiellement le journal à des accusations de recel qui est un délit.
Expression “captation économique et enrichissement de quelques-uns sur le dos d’une population entière” : Cette affirmation est perçue comme une grave accusation d’exploitation immorale, nécessitant des preuves tangibles pour être justifiée.
“Système organisé” : Ce terme confère une connotation pénale aux pratiques du groupe, impliquant une structure intentionnelle de pratiques contraires à la loi. Sans démonstration factuelle, cette expression devra être jugée préjudiciable.
Références aux “békés” et à l’héritage esclavagiste : Bien que cela relève d’un contexte socio-culturel, l’association systématique à un groupe d’individus sur la base de leur origine historique pourrait être interprétée comme une forme de stigmatisation collective nuisible à l’image du groupe visé.
Profits suspects” : Cette phrase insinue une activité frauduleuse ou illicite sans fondement factuel clairement exposé.
Chiffres sur les écarts de prix des véhicules : L’affirmation selon laquelle les voitures vendues en outre-mer sont “jusqu’à 45 % plus chères” qu’en métropole pourrait être perçue comme diffamatoire si elle n’est pas accompagnée de justifications économiques vérifiables.
Recours à des témoignages anonymes : L’usage de sources non identifiées, rapportant des pratiques douteuses, peut poser des problèmes de crédibilité, surtout si ces affirmations nuisent à la réputation du groupe sans éléments vérifiables.
Donc GBH est tout à fait fondé à agir en justice, pour l’honneur de ses dirigeants, de son personnel qui participerait à une organisation malfaisante.
Gérard Dorwling-Carter.