L’Intervention remarquable de la 1ere ministre de la Barbade lors de la COP 27 est un plaidoyer pour la « rupture écologique ».
Elle rappelle nos responsabilités individuelles et celles des puissances qui ont bâti leur richesse sur l’exploitation des pays qui aujourd’hui sont les plus exposés aux périls climatiques( sécheresses, cyclones, montée des eaux, acidification des océans …..).
L’humanité a pu réaliser un vaccin en un temps record. Elle se prépare aux défis ambitieux de l’exploration de Mars.
Pourtant, nous n’arrivons pas à mobiliser des moyens semblables contre le réchauffement climatique.
Cela est bien la preuve que ce combat contre le réchauffement n’est toujours pas une priorité , alors que le point de non-retour est proche.
« Là où il y a une volonté il y a un chemin ».
La prise de conscience collective des citoyens progresse, mais pas suffisamment pour imposer et assumer des choix tranchés préservant la planète.
C’est dire l’urgence d’une remobilisation citoyenne massive afin d’imposer d’autres choix de société et de civilisation !
Les puissances d’argent fondées sur l’économie carbonée, les Pays riches , qui sont les principaux contributeurs du dérèglement, s’accommodent encore d’un développement fondé sur l’individualisme et l’accumulation de richesse plutôt qu’un développement fondé sur la redistribution
et la sobriété.
Une vraie folie !
Ils doivent retrouver la lucidité et plus d’humanité, car ils ont la responsabilité et les moyens de produire des solutions partagées en faveur de la planète.
C’est aussi le prix de leur « dette climatique »
L’heure est à la rupture avec cette « économie de la mort » afin de refonder une “économie de la vie” et du vivant !
L’heure est venue de choix décisifs en faveur du climat.
Mia MOTTELEY , dans son plaidoyer poignant et lucide a fait la proposition de créer une agence pour réaliser la collecte de fonds au bénéfice des pays pauvres exposés au changement climatique.
Cette proposition semble avoir été entendue, espérons qu’elle soit mise en œuvre !