Martinique, le 10 mai 2024 – Johnny Hajjar, député de la Martinique, a adressé une lettre ouverte à Anne Bruant-Bisson, Directrice Générale de l’ARS, appelant à une action immédiate pour améliorer la prise en charge des malades du cancer. Le député met en lumière l’urgence d’implémenter un parcours de soins adéquat pour sauver des vies et réduire les pertes de chances des patients.
Le député de la Martinique, exhorte Anne Bruant-Bisson, Directrice Générale de l’ARS, à prendre des mesures immédiates pour traiter les patients atteints de cancer. Soulignant la gravité de la situation, il insiste sur la nécessité d’un parcours de soins efficace pour lutter contre ce qu’il qualifie de “scandale d’État”.
Il rappelle le rôle de la directrice de l’ARS en tant que “Préfet sanitaire” de la Région Martinique, soulignant que la responsabilité de ces décisions incombe à la Directrice Générale de l’ARS. Il insiste sur l’urgence d’agir concrètement, au-delà des discours, pour aligner les actes avec les propos tenus lors du dernier comité de pilotage cancer du 25 avril 2024.
Le député souligne que, selon les réponses fournies lors du comité de pilotage d’avril 2024, il est essentiel de multiplier les sites de prise en charge ambulatoire, notamment en attendant la reconstruction d’un service d’oncologie unique à l’hôpital Pierre Zobda Quitman. Cette approche vise à répondre à l’urgence sanitaire et à réduire la liste d’attente des patients nécessitant des soins.
Cependant, Johnny Hajjar dénonce le manque de moyens humains et matériels alloués aux sites associés pressentis pour cette prise en charge. Il constate que, malgré les propositions d’organisation, le compte à rebours des décès dus au cancer n’est toujours pas stoppé, mettant en cause l’efficacité de l’instance de coordination, le GIPROM.
Face à cette situation critique, Johnny Hajjar appelle Anne Bruant-Bisson à agir rapidement pour mettre en place des solutions concrètes et efficaces. Il insiste sur l’importance de répondre à cette urgence sanitaire pour sauver des vies et éviter une aggravation de la situation des malades du cancer en Martinique.