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    Home » Valérie Boyer : « La libération de 10 000 détenus pour cause de Covid souligne l’indifférence du système de justice français à la souffrance des victimes »
    Justice

    Valérie Boyer : « La libération de 10 000 détenus pour cause de Covid souligne l’indifférence du système de justice français à la souffrance des victimes »

    avril 19, 2021Aucun commentaire
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    JUSTICE

    Valérie Boyer, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, évoque les difficultés du système judiciaire français et revient sur la décision prise par les autorités de libérer des détenus face à la menace de la crise sanitaire dans les prisons. Les parents d’une jeune fille de 17 ans, violée en octobre 2020, vont attaquer l’Etat pour « faute lourde ». Selon l’avocat des parents, l’agresseur de cette jeune fille aurait été libéré prématurément de prison, en mai 2020, pour un motif lié à la crise sanitaire.

    avec Valérie Boyer

    Atlantico : Une famille poursuit l’Etat après le viol de leur fille par un détenu qui avait bénéficié l’année dernière d’une libération conditionnelle pour éviter la propagation du Covid-19 dans les prisons. Que vous inspire ce drame ?

    Valérie Boyer : En avril 2020, j’avais fait part de mon inquiétude au premier ministre quant à la libération anticipée de près 10 000 détenus en l’espace d’un mois pour désengorger les prisons compte tenu de la situation sanitaire. J’avais demandé dans un courrier si un suivi particulier de ces détenus serait réalisé. Je n’avais pas reçu de réponse. A ma connaissance, rien n’a été fait.

    Je comprends et je partage la colère de ces parents. C’est une honte absolue. C’est le symptôme d’un système indifférent à la souffrance des victimes. Je crois même que les victimes du crime pour lequel cet homme était en prison n’ont pas été consultées ou informées de sa libération, ce qui est normalement le cas quand il y a une libération anticipée.

    Il avait été annoncé il y a un an qu’à titre exceptionnel, le juge de l’application des peines pouvait désormais réduire de deux mois la peine d’un condamné en fin de peine. Si le procureur de la République donne un avis favorable à cette réduction de peine, le juge peut statuer « sans que soit consultée la commission de l’application des peines » ; à défaut d’un tel avis, le magistrat du siège « peut statuer au vu de l’avis écrit des membres de la commission, recueilli par tout moyen ».

    Pendant cette période de pandémie, les détenus condamnés à une peine de prison inférieure ou égale à cinq ans et à qui il reste deux mois ou moins de prison peuvent désormais aussi « exécuter le reliquat de leur peine en étant assignés à domicile ».

    L’agresseur présentait pourtant des risques de récidives ?

    Cet homme est violent et a commis des crimes. Il n’a pas été libéré pour bonne conduite. Il n’a pas été libéré parce qu’il avait suivi une thérapie. Il n’a pas été libéré parce qu’on avait des assurances qu’il ne recommencerait pas. Selon la famille de la victime, il a été libéré pour qu’il n’attrape pas le coronavirus.

    Je ne dis pas que les crimes sexuels ne doivent pas être plus sacralisés que les autres. Mais à partir du moment où le gouvernement à grand renfort de de textes et de déclarations dit que c’est une priorité, il faut qu’il le montre. On sait très bien que la récidive pour les crimes sexuels est importante – la preuve. Emmanuel Macron s’était engagé pourtant à « ne laisser aucun répit aux agresseurs ».

    La libération de ces 10 000 détenus l’année dernière souligne-t-il un laxisme judiciaire inquiétant ?

    On nous a présenté ces détenus comme des individus en fin de peine. Mais le détenu en question n’a fait que deux ans et quelques mois de prison sur une condamnation de cinq ans. De plus, cela se serait fait sans consultation et sans débat contradictoire.

    J’avais déposé au sénat une proposition de loi pour remettre en vigueur les peines plancher en cas de violences conjugales et/ou sexuelles répétées. Les juges s’y opposent au motif qu’il y a un caractère automatique aux peines plancher. C’est un comble. Peine plancher ça veut dire exécution de la peine prononcée. Or aujourd’hui on a un juge des libertés qui est davantage un juge de la minimisation des peines. Pourquoi pas, mais si cela se fait au détriment de la sécurité des Français, ce n’est pas possible. C’est contraire à la décision de justice rendue au nom de ces mêmes Français.

    Je rappelle souvent cette phrase de Saint Augustin : « A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! »

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