Cold cases» : comment va opérer le nouveau pôle d’enquête créé par Dupond-Moretti

L’info. Éric Dupond-Moretti a annoncé hier la création d’un pôle judiciaire dédié «aux crimes en série et non élucidés», qui sera lancé le 1er mars.
Sa mission. Il aura pour but de maintenir judiciairement en vie des affaires non résolues et peu médiatisées, «qui se perdent jusqu’à devenir des dossiers comateux», selon Alain Bauer, professeur en criminologie. Son fonctionnement se calque sur celui de la division «Diane» de la gendarmerie, avec qui il est censé collaborer, chargée de résoudre les «cold cases». Cette cellule associe des enquêteurs aux compétences particulières, comme la science des comportements criminels. Quelles affaires ? Pas moins de 240 affaires en cours seraient concernées par ce pôle. «Sur le fond, nous ne pouvons pas communiquer la liste des dossiers qui sont identifiés comme susceptibles d’être transmis au pôle», prévient toutefois le ministère de la Justice. Si les «cold cases» emblématiques, tels que l’affaire Grégory ou celui de la disparition de la petite Marion Wargon, nous viennent à l’esprit, cette nouvelle cellule devrait avant tout bénéficier aux cas les plus méconnus qui sont les plus susceptibles de «mourir judiciairement». |
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