« Cela peut changer la donne pour des milliers de personnes, estime Nicolas Hervieu, chargé d’enseignement en droit à Sciences-Po. Si la CEDH a déjà condamné d’autres pays pour avoir privé des demandeurs d’asile de moyens minimum de subsistance, comme la Grèce, l’Italie ou la Belgique, et l’a fait une fois en France concernant un mineur, c’est la première fois qu’elle le fait pour des demandeurs d’asile majeurs.