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    Home » Histoire ‘’vivante’’ : partenariat entre la « Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage » et la CTM
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    Histoire ‘’vivante’’ : partenariat entre la « Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage » et la CTM

    mai 25, 2023Aucun commentaire
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    Le président de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, Jean-Marc Ayrault, et le président du Conseil exécutif de la CTM, Serge Letchimy, ont très récemment cosigné une « lettre d’intention de partenariat » portant engagement des deux institutions ; une signature qui eut lieu en un espace choisi pour sa dimension éminemment symbolique : la maison de feu Aimé Césaire. Nous y étions. 

    Après quelques mots introductifs de Fabrice Belliard, le président de la Fondation Aimé Césaire, les deux cosignataires prirent successivement la parole. Pour Jean-Marc Ayrault il s’agit, via cette lettre d’intention, « de promouvoir l’Histoire de la Martinique, dans son environnement régional et dans l’Histoire de France, de valoriser la diversité culturelle et les héritages culturels des Antilles, produits de la créolisation des apports africain, amérindien et européen, et enfin de lutter contre le legs d’injustice que l’esclavage et ses suites ont laissé en Martinique (…) qu’il s’agisse des inégalités persistantes, qu’il s’agisse des stéréotypes qui nourrissent les discriminations ou des conceptions dégradées de la citoyenneté. » Le cadre de la communication de M. Ayrault était ainsi posé. « Pour mener à bien ces objectifs, les cinq programmes de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage (FME) ont été mobilisés », poursuivit l’ancien 1er ministre, « l’éducation, par l’enrichissement de l’offre éducative du territoire en direction des collèges et des lycées (…) ; la citoyenneté, à travers le soutien aux commémorations et initiatives de la société civile dans le cadre du temps des mémoires (…) ; la culture, en développant et valorisant les ressources des institutions gérées par la CTM (…) et en contribuant à la valorisation des lieux de mémoire (…) ; le chantier du numérique, par le développement de contenus nouveaux destinés aux sites et aux comptes des réseaux sociaux de nos deux institutions ; la recherche, par le soutien accordé aux chercheuses et aux chercheurs de Martinique qui travaillent sur son Histoire, sa culture, et bien sûr par la valorisation de leurs travaux, notamment à travers des publications. » Autant d’ambitions et d’objectifs affichés.

    « Dans les sociétés marquées par le crime contre l’Humanité, jamais la justice ne s’obtiendra sans la recherche rigoureuse de la vérité » 

    Affirmant alors que la FME avait déjà soutenu « des dizaines de projets portés par des acteurs de la Martinique », Jean-Marc Ayrault continua de préciser les contours du partenariat qui allait être signé. « Grâce à l’appui et l’engagement de la CTM », débuta-t-il, « cette convention va permettre d’amplifier cet effort et de lui donner encore plus d’écho, ici en Martinique – mais j’y tiens et la Fondation y tient particulièrement, dans l’Hexagone – pour y faire mieux connaître toutes les pages de l’Histoire de France : je dis bien toutes les pages qui se sont écrites dans cette partie du monde. » A suivre donc. Et le président de la FME de conclure en ces termes, empreints de gravité. « Il est d’autant plus important de produire et partager le savoir avec le plus grand nombre, bien sûr les jeunes, et cela sans tabou(s) ni légende(s) », souligna-t-il, « car dans les sociétés marquées par le crime contre l’Humanité, jamais la justice ne s’obtiendra sans la recherche rigoureuse de la vérité. Et en tout cas en refusant le silence. Les choses doivent être dites, décrites et expliquées. » Justice, vérité et refus du silence : une triade riche en ‘’promesses’’, qu’il faudra donc honorer.

    « Des marqueurs qui pourraient permettre de rentrer dans une parfaite connaissance réelle, et non pas masquée, de la réalité historique de l’esclavage et de la colonisation »

    Exprimant notamment sa « profonde tristesse que l’Histoire de la colonisation n’ait pas été suffisamment racontée par nous-mêmes », Serge Letchimy poursuivit dans le même ordre d’idée. « Dans notre milieu il y a une Histoire dans l’Histoire », affirma-t-il ainsi, « et au-delà même de l’Histoire, c’est l’historiographie de l’Histoire qui de mon point de vue est encore plus essentielle. Ce sont des marqueurs qui pourraient permettre de rentrer dans une parfaite connaissance réelle, et non pas masquée, de la réalité historique de l’esclavage et de la colonisation. » ‘’Connaissance réelle et non pas masquée’’ : des mots lourds de sens. A suivre ? Verbalisant alors son désir de conférer une « dimension politique » à sa communication, Serge Letchimy réitéra des positions qui semblent décidément lui être chères. Citons par exemple(s) : « le droit à l’égalité n’est pas l’ennemi du droit à la différence », « l’unité peut se faire dans la diversité », « ce droit à la différence n’est pas un repli, ce n’est même pas pour nous une exigence politique de type indépendance », « nous devons aussi nous inscrire dans notre géographie cordiale et être dans la République française, dans l’unité de la République française, dans l’unité de l’Europe, mais avant tout vivre avec notre Histoire, notre culture et notre patrimoine », etc. Une « dimension politique » du propos, présentée par Serge Letchimy comme étant puissamment légitimée par sa présence « kay Sézè ».

    « Les travaux de restauration de la maison d’Aimé Césaire vont commencer », poursuivit le président du Conseil exécutif dans un registre plus concret, « on est en train de travailler sur le dossier de consultation des entreprises. (…) Nous aurons ici un autre espace, un amphithéâtre à l’arrière (de la maison d’Aimé Césaire, ndr) qui nous permettra d’installer des résidences de poètes, d’écrivains, d’historiens, de chercheurs, en concertation avec la Fondation Nelson Mandela, la Fondation Martin Luther King et la Fondation Gandhi. (…) Nous sollicitons officiellement ton appui (s’adressant à Jean-Marc Ayrault, ndr) ainsi que la Fondation, de telle sorte qu’on puisse ‘’ouvrir’’ la pensée de Césaire beaucoup plus largement. » Serge Letchimy qui mentionna également « la création d’un ‘’prix littéraire Aimé Césaire’’ dès cette année, de telle sorte qu’on puisse, ici en Martinique, avoir une célébration à la hauteur internationale, pour parler de cet homme qu’il faut absolument honorer à tout moment. » A suivre (bis). Une lettre d’intention de partenariat qui, conclut Serge Letchimy, sera très prochainement présentée en séance plénière de l’Assemblée de la CTM.

    Mike Irasque

    Lettre d’intention CTM-Fondation Mémoire Esclavage


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