Après huit années d’existence, l’Agence française anticorruption (AFA) annonce une réorganisation structurelle visant à mieux répondre aux défis spécifiques des secteurs public et privé. Cette évolution vise à renforcer l’efficacité des actions de conseil et de contrôle pour lutter contre la corruption, en particulier dans les secteurs les plus exposés aux risques d’atteinte à la probité.
Paris, le 5 décembre 2024 – L’Agence française anticorruption (AFA) entame une nouvelle phase de son action avec une réorganisation interne ambitieuse, mise en place après huit années de fonctionnement. Cette réorganisation se divise en deux sous-directions distinctes : l’une dédiée aux acteurs publics et l’autre aux acteurs économiques. Une démarche qui, selon l’agence, permettra de mieux répondre aux risques spécifiques auxquels chaque secteur est confronté.
L’objectif principal de cette évolution est de renforcer l’efficacité des actions menées par l’AFA, qu’il s’agisse de conseil ou de contrôle. Chaque sous-direction sera désormais compétente pour ces deux missions, permettant une synergie accrue entre les différents types d’interventions. En outre, l’agence prévoit de favoriser un meilleur partage des enseignements et des bonnes pratiques issus des contrôles réalisés, afin d’enrichir les actions de conseil à destination des différents acteurs.
Les spécificités des secteurs économique et public ont été prises en compte dans la nouvelle organisation, avec un focus particulier sur les fonctions régaliennes, qui sont de plus en plus exposées aux risques de corruption, notamment en lien avec la criminalité organisée. Dans ce contexte, l’AFA met l’accent sur la nécessité d’une surveillance accrue, en particulier dans les secteurs les plus vulnérables.
Un autre élément clé de cette réorganisation est la création d’un observatoire des atteintes à la probité. Ce nouvel organisme aura pour mission de produire des analyses sur les phénomènes de corruption, tout en mettant en valeur les bonnes pratiques observées dans la lutte contre ces fléaux.
La nouvelle organisation prévoit également un renforcement des fonctions transversales de l’AFA, notamment dans les domaines de la communication, du soutien juridique et des relations internationales. L’approche par secteur d’activité sera maintenue, notamment à travers des démarches de contrôle et de conseil menées simultanément auprès des acteurs publics et privés, comme cela a été réalisé dans le cadre des préparations des Jeux Olympiques et dans le secteur portuaire.
En adoptant cette nouvelle structure, l’Agence française anticorruption entend poursuivre sa mission avec une détermination renforcée, pour garantir une probité accrue et lutter efficacement contre la corruption, tant dans les secteurs public que privé.
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