Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Le Conservatoire botanique national de Martinique aux avant-postes de la préservation de la flore indigène

    mai 23, 2025

    À Saint-Pierre, la mémoire des « nouveaux libres » s’élève dans la lumière

    mai 23, 2025

    Martinique : la grande distribution ne doit pas rester le pilier de notre économie insulaire. Une tribune de Gdc

    mai 23, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Renaud de Grandmaison, une vie au service de Fort-de-France et de la Martinique
    Actualité

    Renaud de Grandmaison, une vie au service de Fort-de-France et de la Martinique

    mai 2, 2025Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    « Je vais suivre Césaire »

    Antilla s’incline avec émotion devant la mémoire de Renaud de Grandmaison, disparu ce 2 mai 2025. Figure discrète mais essentielle de la vie politique martiniquaise, il fut pendant près de quarante ans le bras droit d’Aimé Césaire à la mairie de Fort-de-France et l’un des bâtisseurs silencieux de l’administration municipale moderne. Juriste de formation, militant de la première heure du PPM, grand serviteur de l’intérêt général, il portait une vision humaniste et rigoureuse de la gestion publique. Henri Pied, qui le (les) connut personnellement à l’époque des études à Bordeaux, et aussi de l’OJAM, garde le souvenir d’un homme droit, cultivé, à l’écoute, fidèle à ses engagements et profondément attaché à la Martinique. L’équipe d’Antilla, représentée par Henri et Philippe Pied, présente ses sincères condoléances à sa famille, en particulier à Madeleine, Luc et Isabelle.

    Jeunesse martiniquaise et formation d’un futur serviteur public

    Renaud Jouyé de Grandmaison naît au sein d’une famille martiniquaise établie (de la « bourgeoisie urbaine » de Fort-de-France, selon les mots de son épouse) dans les années 1930. Élève brillant du lycée Schœlcher, il y fréquente d’autres futurs cadres du pays tout en travaillant comme surveillant dans cet établissement prestigieux. Dès son adolescence, il se passionne pour la littérature et la politique. Fervent admirateur du poète Aimé Césaire, le jeune Renaud apprend par cœur Cahier d’un retour au pays natal et le récite devant lui en décembre 1956, peu après le célèbre « discours sur la Savane » par lequel Césaire annonça sa rupture avec le Parti communiste. Cet épisode fondateur témoigne de sa vive conscience politique et de son attachement précoce aux idées césairiennes.

    Après l’obtention d’une maîtrise en droit à l’Université de Bordeaux, Renaud de Grandmaison s’engage pleinement dans l’action militante. C’est durant ses années d’études en métropole qu’il rencontre la jeune Madeleine Nol, originaire du Morne-Rouge, qui deviendra sa compagne de vie et de lutte. Tous deux se marient en 1963, en France, alors qu’ils terminent leurs études supérieures. En 1966, le couple revient s’installer définitivement en Martinique : Madeleine entame une carrière de professeure de sciences naturelles et Renaud, fort de son diplôme de droit et de ses convictions, envisage un poste à la mairie de Fort-de-France. Cette même année 1966, à seulement une trentaine d’années, il intègre effectivement l’administration municipale foyalaise, posant les bases d’un parcours de haut fonctionnaire territorial exemplaire.

    Aux côtés d’Aimé Césaire : premiers engagements et ascension politique

    Dès la fin des années 1950, Renaud de Grandmaison s’impose comme un militant de la première heure du nouveau courant autonomiste impulsé par Aimé Césaire. Il participe au congrès constitutif du Parti progressiste martiniquais (PPM) en mars 1958, siégeant aux côtés d’Aimé Césaire lors de cet acte fondateurrci.fm. Son adhésion au PPM est l’aboutissement naturel du chemin ouvert en 1956 : à l’issue du discours de la Savane qui l’avait tant marqué, le jeune Renaud avait déclaré à son ami Guy Dufond  « Je vais suivre Césaire », se détournant comme son mentor du Parti communiste pour embrasser la cause progressiste martiniquaise.

    Son militantisme ne tarde pas à attirer l’attention des autorités colonialistes de l’époque. Au début des années 1960, Renaud de Grandmaison fait partie de la jeunesse martiniquaise engagée qui défie l’ordre établi. Il est inquiété dans le cadre de l’affaire de l’OJAM (Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique) – vaste répression contre les jeunes indépendantistes – et subit une inculpation en 1961 aux côtés d’autres camarades. Bien que cette période soit éprouvante (le couple Renaud et Madeleine se retrouve même considéré comme « suspect » politiquement lors de son retour sur l’île, elle forge la détermination de Renaud de Grandmaison à se battre pour les droits et la dignité de ses compatriotes. Militant au sein de l’AGEM (Association générale des étudiants martiniquais) de Bordeaux puis du Front antillo-guyanais, il s’inscrit dans la lignée de ces jeunes intellectuels antillais des années 60 épris de justice sociale et de reconnaissance identitaire.

    En 1965, à peine trentenaire, Renaud frappe à la porte d’Aimé Césaire – alors député-maire de Fort-de-France – pour mettre ses compétences au service de son projet politique. Aimé Césaire voit en lui un allié précieux, formé en métropole mais enraciné dans la réalité martiniquaise. Césaire l’intègre rapidement à son équipe rapprochée à la mairie de Fort-de-France, convaincu de la sincérité et de la solidité du jeune juriste. Cette confiance mutuelle scelle le début d’une collaboration de plusieurs décennies entre les deux hommes. Renaud de Grandmaison sera dès lors présent à chaque étape des combats politiques de Césaire, constituant un véritable binôme maire-secrétaire général d’une efficacité redoutable.

    L’homme de l’ombre à la mairie de Fort-de-France

    L’ancien Hôtel de Ville de Fort-de-France (devenu le théâtre municipal) où Renaud de Grandmaison a servi pendant 35 ans aux côtés d’Aimé Césaire.

    Nommé secrétaire général de la Ville de Fort-de-France en 1966, Renaud de Grandmaison occupe ce poste stratégique sans discontinuer jusqu’en 2001. Véritable cheville ouvrière de l’administration municipale, il en devient le pilier organisationnel sous les mandats d’Aimé Césaire. On le surnomme bientôt « l’homme à tout faire » de la mairie – une expression qu’il revendiquait lui-même, non sans humour, pour décrire la multiplicité de ses tâches au quotidie. Il fut souvent considéré comme le “troisième homme” de l’équipe municipale, juste après le maire Césaire et son premier adjoint Pierre Aliker, tant son rôle de coordinateur administratif et d’exécutant des politiques publiques était central au fonctionnement de la capitale martiniquaise.

    Durant ces trente-cinq années à la tête des services de la ville, Renaud de Grandmaison a contribué à transformer Fort-de-France en profondeur. Sous son administration, la municipalité lance de grands chantiers d’infrastructures et de modernisation urbaine, guidée par la vision de Césaire. L’éducation est l’une de ses priorités : il supervise un vaste programme de construction d’écoles primaires et maternelles dans les quartiers populaires pour répondre à la croissance démographique et au besoin d’instruction de la population. Selon ses propres souvenirs, le nombre d’établissements scolaires à Fort-de-France est passé de 16 en 1945 à 68 à la fin des années 1960– une expansion remarquable qui porte la marque de son efficacité administrative. De même, il participe aux efforts d’assainissement et d’aménagement dans les faubourgs défavorisés de la ville, améliorant l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux voiries dans des zones longtemps négligées.

    Parmi les réalisations phares auxquelles Renaud de Grandmaison a activement pris part, on peut citer :

    • la rénovation du Théâtre municipal en 1968,
    • la création de centres culturels et de maisons de jeunes dans plusieurs quartiers,
    • ou encore l’édification d’équipements sportifs et sanitaires.

    Homme de terrain autant que de bureau, il n’hésitait pas à descendre dans les rues pour suivre l’avancée des travaux, allant à la rencontre des habitants pour expliquer les projets de la mairie et recueillir les doléances. Son sens du contact et sa modestie naturelle lui valaient l’estime aussi bien des employés municipaux que des administrés. « Renaud » – comme tout le monde l’appelait familièrement à l’Hôtel de Ville – savait allier une rigueur de gestion à une profonde empathie pour la population. Pendant les périodes de crise, il était en première ligne pour coordonner l’action municipale, notamment lors des événements sociaux agités de 1967 ou face aux dégâts des cyclones qui frappèrent l’île.

    Même après la retraite d’Aimé Césaire de la mairie en 2001, Renaud de Grandmaison continua d’assurer la transition administrative sous le nouveau maire, avant de prendre lui-même sa retraite cette même année. Il quitta alors ses fonctions avec la satisfaction du devoir accompli, laissant une empreinte indélébile sur la capitale martiniquaise. Fort-de-France lui doit en partie son visage actuel, fruit d’une politique urbaine volontariste qu’il a mise en musique durant un tiers de siècle. « Il fut pendant longtemps le premier responsable administratif de la ville », rappelait un article de presse, soulignant ainsi son rôle essentiel dans l’ombre du pouvoir municipal.

    Stratège du PPM et acteur de l’autonomie martiniquaise

    Parallèlement à son travail à la mairie, Renaud de Grandmaison a joué un rôle de premier plan au sein du Parti progressiste martiniquais, la formation politique fondée par Aimé Césaire en 1958. Dès la création du PPM, il en devient l’un des animateurs clés, prenant en charge l’organisation interne et la propagande du parti. De 1966 à 2001, il occupe officiellement les fonctions de secrétaire général à la propagande du PPM, en même temps que son poste à la mairie. À ce titre, il est l’artisan de toutes les campagnes électorales majeures du parti pendant des décennies, qu’il s’agisse des municipales à Fort-de-France, des élections territoriales ou des législatives.

    Fin connaisseur du terrain et des rouages politiques locaux, Renaud de Grandmaison a bâti ce que beaucoup ont appelé la « machine PPM », une redoutable mécanique électorale et militante qui a assuré la domination de Césaire et du PPM sur la vie politique martiniquaise durant la seconde moitié du XX^e^ siècle. Sous son impulsion, le parti a structuré des sections dans chaque commune, formé des centaines de militants, et su mobiliser les foules lors des grands rendez-vous démocratiques. Ce travail de fourmi, souvent en coulisses, a permis au message autonomiste modéré du PPM de rayonner bien au-delà de Fort-de-France, jusque dans les campagnes et les communes du Nord et du Sud de l’île.

    Renaud de Grandmaison était un stratège hors pair, capable de concilier les anciennes et les nouvelles générations de militants, et d’adapter le discours du parti aux évolutions de la société martiniquaise. Il a contribué à forger l’idéologie progressiste prônée par Césaire – ce subtil équilibre entre affirmation identitaire antillaise et ancrage dans la République française. Durant les périodes électorales, on le voyait plancher tard le soir sur les argumentaires de campagne, rédiger des tracts, préparer la logistique des meetings, toujours dans l’ombre des tribuns du parti. Mais ses talents n’échappaient à personne au sein du PPM : il était la mémoire et le cerveau organisateur du mouvement.

    En tant que numéro 2 officieux du PPM, Renaud de Grandmaison a côtoyé toutes les grandes figures de la politique martiniquaise de son temps. Il fut le compagnon de route d’Aimé Césaire bien sûr, mais aussi de cadres comme Pierre Aliker, Georges Gratiant, Armand Nicolas, Camille Darsières, ou plus tard Alfred Marie-Jeanne et Serge Letchimy, avec lesquels il entretenait le dialogue malgré les divergences partisanes. Son engagement dépassait d’ailleurs le cadre du seul PPM : il a soutenu de nombreuses initiatives en faveur de l’unité antillaise, participant par exemple aux réflexions du Front antillais dans les années 1970 ou aux travaux de l’Assemblée unique de Martinique dans les années 2000, soucieux de transmettre son expérience aux décideurs de la nouvelle génération.

    Renaud de Grandmaison n’a jamais recherché les feux de la rampe ni les mandats électifs en son nom propre. Son influence, il l’exerçait de manière informelle mais décisive, en conseiller écouté et en gardien vigilant des idéaux césairiens. En 2008, lors des funérailles d’Aimé Césaire, c’est lui qui rédige dans Le Progressiste un texte poignant intitulé « Le maire du cœur », rendant hommage à celui qu’il servit pendant tant d’années. Cette plume de l’ombre révèle alors aux yeux du grand public la profondeur de sa réflexion politique et de son attachement aux valeurs humanistes du « papa Césaire ».

    Valeurs personnelles et passions d’un homme de conviction

    Malgré ses lourdes responsabilités, Renaud de Grandmaison est toujours resté d’une grande simplicité. Ses proches et collègues décrivent un homme affable, à l’écoute des autres, refusant la langue de bois. Passionné de littérature et d’histoire, il pouvait citer de mémoire de longs extraits de poésie ou retracer avec précision des événements marquants de l’histoire martiniquaise. Ce bagage culturel l’a aidé à garder une vision à long terme dans son action publique, conscient qu’il s’inscrivait dans la continuité du combat de plusieurs générations pour la dignité des Martiniquais.

    Par ailleurs, Renaud de Grandmaison aimait la nature et les plaisirs simples de la vie antillaise. Il pratiquait notamment la chasse pendant son temps libre – une passion qu’il partageait avec son mentor et ami Guy Dufond dans les hauteurs verdoyantes de l’île. Ces échappées cynégétiques du week-end lui permettaient de décompresser et de cultiver des amitiés en dehors de la sphère politique. Grand amoureux de la campagne martiniquaise, il défendait l’idée d’un développement harmonieux du territoire, respectueux de l’environnement et des traditions locales.

    « Je n’étais qu’un exécutant, au service d’une grande vision »

    Sur le plan des valeurs, l’intégrité et la loyauté étaient sans doute les qualités qui définissaient le mieux Renaud de Grandmaison. Jamais mis en défaut, il a traversé sa carrière sans la moindre tache de scandale, entièrement dévoué à sa mission de service public. Il incarnait une certaine idée de la politique : celle du dévouement sincère, loin des calculs carriéristes. Son humilité contrastait avec l’ampleur de son influence. « Je n’étais qu’un exécutant, au service d’une grande vision », aimait-il répéter en minimisant son propre mérite. Pourtant, beaucoup voyaient en lui la conscience technique et morale du PPM et de la mairie : un sage, dont la voix posée pouvait dénouer les conflits internes et dont la mémoire vivante rappelait à chacun le chemin parcouru depuis les luttes fondatrices.

    Renaud de Grandmaison était également un homme de dialogue. Il entretenait des relations de respect avec des acteurs d’horizons divers, y compris ses adversaires politiques. Sa courtoisie et son sens du compromis facilitaient les discussions dans des périodes tendues. À l’écoute des jeunes générations, il n’hésitait pas à jouer les mentors pour de nouveaux cadres administratifs ou militants, partageant conseils et anecdotes avec une générosité toute naturelle. Il trouvait du temps pour encourager de jeunes élus, pour participer à des colloques historiques, ou pour intervenir dans les médias locaux afin d’éclairer tel ou tel débat de société par son expérience. Jusqu’à un âge avancé, il est resté curieux du monde et tourné vers l’avenir, suivant de près l’actualité martiniquaise, caribéenne et française.

    Héritage et hommages à une figure emblématique

    La disparition de Renaud de Grandmaison suscite une vive émotion en Martinique, tant il avait gagné au fil du temps le respect de tous. Seulement quelques heures après l’annonce de son décès, de nombreux hommages lui sont rendus par la classe politique, les anciens collègues de la mairie, les militants associatifs et culturels, et plus largement par la population martiniquaise reconnaissante. Tous saluent en lui un serviteur exemplaire de l’intérêt général, un homme qui a consacré son existence à améliorer le quotidien de ses concitoyens et à défendre l’identité martiniquaise.

    Son héritage matériel est visible dans les infrastructures éducatives, culturelles et sociales de Fort-de-France et d’ailleurs, qu’il a contribué à bâtir. Mais son héritage immatériel est tout aussi important : une certaine idée de la gouvernance locale, empreinte de proximité avec les administrés, de sérieux dans la gestion et de fidélité à des principes humanistes. « Sa vie depuis l’enfance était liée à un engagement : servir la Martinique », pourrait-on dire de lui, tant il aura incarné cette devise. Il laisse également derrière lui une famille fière de son parcours et de ses valeurs. Son épouse, Madeleine de Grandmaison, elle-même une personnalité publique (ancienne conseillère régionale et députée européenne…), a été son indéfectible partenaire de vie pendant plus de soixante ans. Ensemble, ils ont transmis à leurs enfants l’amour de la Martinique et le sens du devoir. Leur fils Luc Jouyé de Grandmaison s’illustre d’ailleurs aujourd’hui dans l’action publique, notamment dans le domaine de l’environnement et du développement local, poursuivant à sa manière le sillon tracé par son père. Leur fille Isabelle, de son côté, perpétue également l’engagement familial dans la société martiniquaise.

    En 2019, la ville de Fort-de-France a décidé de baptiser une école maternelle du Morne-Pichevin du nom de Renaud Jouyé de Grandmaison, en signe de reconnaissance pour son apport exceptionnel à la collectivité. La cérémonie officielle d’inauguration a eu lieu en juillet 2022, lors du 51eme Festival Culturel de Fort-de-France qui lui fut dédié. Voir son nom inscrit au fronton d’une école, lieu d’apprentissage et d’émancipation, fut sans doute pour Renaud de Grandmaison un des plus beaux hommages qu’on pouvait lui rendre de son vivant.

    La voix de Renaud de Grandmaison s’est éteinte, mais son souvenir restera bien vivant dans la mémoire collective martiniquaise. Son parcours exemplaire continuera d’inspirer les nouvelles générations de serviteurs de l’État et de militants progressistes.

    Dans une Martinique en quête de repères, la figure de cet homme intègre, pragmatique et profondément humain demeure un modèle de leadership au service du peuple.

     

     

     

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Exposition universelle d’Osaka : le pavillon de Malte révèle un lien avec les samouraïs
    Article suivant Foire de Paris : Alohé ou le succès fulgurant d’une entreprise cosmétique martiniquaise

    ARTICLES SEMBLABLES

    Le Conservatoire botanique national de Martinique aux avant-postes de la préservation de la flore indigène

    mai 23, 2025

    À Saint-Pierre, la mémoire des « nouveaux libres » s’élève dans la lumière

    mai 23, 2025

    « Rivages croisés ». Le chant d’un homme entre deux mers : un rivage après l’autre. Par Laurent Cypria

    mai 23, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Ce nouveau sommet hôtelier à Antigua change la façon dont les complexes hôteliers des Caraïbes génèrent des réservations

    Caraïbe mai 21, 2025

    Caribbean Journal Caitlin Sullivan Dans une démarche essentielle pour aider les hôteliers régionaux à reprendre…

    L’île des Bahamas avec de gros poissons, de grandes histoires et une atmosphère paisible

    mai 21, 2025

    WesL’équipe féminine de la tournée en Angleterre annoncée par le CWI

    mai 21, 2025

    Jamaïque – La police a abattu deux ravisseurs présumés lors du sauvetage spectaculaire d’une femme kidnappée

    mai 20, 2025
    ANTILLA MAI 2025. abonnez-vous !
    VIENT DE PARAÎTRE
    22 MÉ 2015
    CLIQUEZ POUR VOUS INSCRIRE !
    VOUS AVEZ DIT SANTÉ ?!
    De l’idée à l’action, avec vous au quotidien
    EVADEZ-VOUS …ENVOLEZ-VOUS !

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Publiez vos annonces Légales
    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.