Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    United Airlines ajoute des vols vers les Caraïbes, avec un service supplémentaire vers Saint-Martin, Punta Cana et Cozumel

    juin 16, 2025

    Des mégastars de YouTube visitent Anguilla dans le cadre d’une série de voyages internationaux

    juin 16, 2025

    Ces îles des Caraïbes offrent les meilleures possibilités de plongée en apnée : voici où aller

    juin 16, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » « Descendants d’esclaves » n’est pas mon nom (2ème partie) – Des excuses officielles de l’ethnie Bakou. Et après ?
    Actualité

    « Descendants d’esclaves » n’est pas mon nom (2ème partie) – Des excuses officielles de l’ethnie Bakou. Et après ?

    octobre 21, 2022Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    « Nous sommes désolés et nous publions nos excuses officielles pour notre implication ainsi que l’implication de nos ancêtres dans cette terrible institution de la traite transatlantique. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni devraient aussi publier des excuses similaires pour cette institution qui a déchiré des familles et causé tant de malheurs sur des générations passées et perdurent à ce jour. »

    Cette déclaration est publiée en 2013 par le chef de l’ethnie Bakou du Cameroun, Ngako Ngalatchui, à l’attention exclusive de William Holland, homme d’affaires afro-américain, en quête de ses origines en Afrique. A partir de recherches généalogiques basées sur les archives d’états civils,
    William Holland décide de passer à un niveau supérieur. Un véritable parcours de détective qui l’amène, grâce à divers tests de comparaisons adn, sur le continent africain, au Cameroun, dans le village de l’ethnie Oku. Il découvre que ses ancêtres sont issus d’un patriarche de l’ethnie Nso qui a migré vers Oku, il y a plusieurs siècles.

    Des rivalités entre ethnies vers 1770 ont abouti à la capture d’individus du village Oku par ceux de l’ethnie Bakou qui les ont envoyés en esclavage. Les descendants Bakou affirment n’avoir rien obtenu en échange des prisonniers. On peut certainement en douter, car les nombreuses luttes intestines, particulièrement dans la partie ouest de l’Afrique avaient à cette époque, pour unique objectif la maîtrise de certaines routes, soit pour les matières premières, soit pour les esclaves.

    William Holland note cependant que la cérémonie organisée pour la signature des excuses officielles se déroule dans un climat tendu : le texte préparé par William est soudain refusé par les signataires et échangé pour un autre. De plus, ces excuses ne s’adressent qu’à la famille de William et ne peut donc concerner tous les individus faits captifs par l’ethnie Bakou et déportés vers les Amériques.

    D’autres excuses officielles ont été prononcées par des leaders de pays africains. On peut citer Mathieu Kerekou, Président du Bénin entre 1972 et 1996, malgré un sens mystique sur lequel on peut s’interroger ; également John Kufuor, Président de la République du Ghana, de 2001 à 2009, dans le cadre du projet Joseph, ou encore Nana Akufo Addo, Président de la République du Ghana depuis 2017, avec l’année du retour (Year of Return 2019) prônant la réintégration au pays des ancêtres.

    L’organisation des droits civiques du Nigeria s’est aussi impliquée dans cette démarche en s’adressant aux leaders ethniques sous ces termes :
    « Nous, en tant qu’africains, nous ne pouvons continuer à blâmer les hommes blancs, car nous sommes également responsables et particulièrement nos chefs traditionnels. »

    L’accueil de cette demande d’excuses est resté mitigé, certains des chefs claniques Nigerians ayant répondu que ce crime appartenait à ceux qui l’avaient perpétré (les chefs claniques de l’époque) et ne pouvait en aucun cas être transmis à leurs descendants.

    Cette réluctance conduit à poser les questions suivantes : les excuses pour la traite transatlantique sont-elles anachroniques ? Qui doit porter la responsabilité de l’esclavage, une pratique séculaire, étendue sur de nombreux continents et parfois codifiée ? En remontant le temps, jusqu’où peut-on aller ? Jusqu’à quel siècle ? Est-il possible de demander des réparations aux Etats africains ou aux familles africaines qui se sont enrichis sur le crime de la traite ? Ou peut-on persévérer dans la politique du « deux poids, deux mesures » ?

    Ces questions sont laissées à l’appréciation de nos lecteurs à la lumière du témoignage qui suivra dans la troisième partie de notre tribune.

    Aurore Holmes pour Tous Créoles

    Retour à la première partie de la tribune ici.

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Formalités des Entreprises : Ce ne sera plus la Chambre de Commerce à partir du1er Novembre 2022 !
    Article suivant Une NOUVELLE formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) « Couture à façon, création, rénovation, transformation de vêtements – mode et art des costumes du spectacle ».

    ARTICLES SEMBLABLES

    Catherine Conconne met en garde : “Attention aux faux prophètes”

    juin 16, 2025

    À Saint-François, 32 000 moustiques contre une scientifique : Kréopik relève le défi

    juin 16, 2025

    Devenir propriétaire, c’est sans intérêt grâce au Prêt à Taux Zéro (PTZ)

    juin 16, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    United Airlines ajoute des vols vers les Caraïbes, avec un service supplémentaire vers Saint-Martin, Punta Cana et Cozumel

    Caraïbe juin 16, 2025

    Car Journal Par : Alexander Britell – 4 juin 2025 – 16h42 Le shopping à…

    Des mégastars de YouTube visitent Anguilla dans le cadre d’une série de voyages internationaux

    juin 16, 2025

    Ces îles des Caraïbes offrent les meilleures possibilités de plongée en apnée : voici où aller

    juin 16, 2025

    Sainte-Lucie intensifie ses efforts pour lutter contre les algues t

    juin 16, 2025
    ANTILLA JUIN 2025. abonnez-vous !
    TÉLÉCHARGEZ GRATUITEMENT !
    De l’idée à l’action, avec vous au quotidien
    EVADEZ-VOUS …ENVOLEZ-VOUS !

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Publiez vos annonces Légales
    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    ANTILLA JUIN 2025. abonnez-vous !
    ANTILLA JUIN 2025. abonnez-vous !
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.