In Justice.
Le Dimanche 25 Avril, Jean-Philippe Nilor a annoncé sa candidature pour la collectivité territoriale de Martinique. Sa liste “An- sanm pou péyi-nou” (A2PN), sera constituée de représentants de dix organisations politiques. On retrouve le mouvement politique PEYI-A représenté par Nilor, du maire du Prêcheur Marcelin Nadeau et de d’Aurélie Nella, maire de Ducos ; du parti Rassemblement Démocratique Martiniquais (RDM) par Claude Lise et du maire diamantinois Hughes Toussay ; les ateliers schoelcherois, par Franck Sainte-Rose Rosemond ; Martinique Citoyenne de Nathalie Jos ; le groupe IEMO ( Informer, Edu- quer, Mobiliser, Organiser) de Marcel Thelcide, ancien du MIM ; de la Majorité Vauclinoise de George Cleon ; d’initiative franciscaine de Samuel Tavernier ; de nouvelles alternatives citoyennes de la député du Nord Manuela Keclard Mondésir ; et pour finir des Insoumis Martinique de Thierry Renard.
Un programme vraiment innovant ?
Selon J-P Nilor et compagnie, le programme d’A2PN s’orientera principalement vers 6 “urgences” : Les urgences alimentaire et
sanitaire, environnementale, de l’aménagement et des risques majeurs, de l’attractivité et de la démographie, de la cohésion sociale et des solidarités, de l’éducation, de la culture et de l’identité ainsi que l’urgence démocratique et citoyenne.
Rien de nouveau sous le soleil. Des urgences découlant du système néo-colonial départemental auxquelles l’équipe sortante s’est attaquée dans le cadre limité de l’article 73 que Nilor sacralise avec sa “non-dépendance”. Les représentants du groupe A2PN précisent qu’ils ne prétendent pas que rien n’a été fait durant cette mandature, ni les mandatures précédentes.
Pour eux, il s’agit de tourner la page et de traiter ces “urgences” par une équipe qui “allie expérience, regard neuf et pratique rénovées”. Par exemple, A2PN promet de “prioriser l’emploi des martiniquais” et “d’inclure pleinement la jeunesse”. Ce que la CTM réalise déjà avec ses politiques d’aides aux entreprises, d’aides sociales, d’actions dans le sport et la culture ou son soutien à l’enseignement supérieur notamment.
Clause Lise annonce sa non candidature
Claude Lise annonce n’être pas candidat à la présente élection après plus de 40 ans dans le métier. Il se déclare conscient de l’utilité d’opérer un profond changement dans la politique. Il soutiendra la liste A2PN en tant que conseiller. Selon lui, la transmission est essentielle à la construction d’un pays. Pour l’ancien président du Conseil général, l’expérience de J-P Nilor,
acquise auprès de l’actuel président de l’exécutif, sera un atout pour la gouvernance de la CTM : « Il sait tout ce qui’il ne faut pas faire. » Nilor doit tout également à celui qu’il renie maintenant. Lise estime que la CTM a besoin d’avoir un homme politique partisan d’un nouveau mode de gouvernance. La question est pas de savoir si JP Nilor incarne vraiment ce supposé renouveau ou la vengeance du dauphin déçu. JPM